samedi 25 avril 2020

Kanata Nash ?  C’est qui ?   C’est quoi ?

Article dédié aux nouveaux arrivants ! 

Je parle souvent de [méthode] Kanata Nash, d’étapes numérotées, sans forcément préciser de quoi je parle. c’est normal, je l’ai déjà fait par le passé....

Voici donc une lecture qui servira aux nouveaux arrivants tout comme à mes collègues aspirants romanciers. Attention l’article en lien parle bien de la méthode à appliquer pour un roman de fiction. Si vous recherchez l’article en passant par votre moteur de recherche favori, il y a de fortes chances que vous tombez sur la méthode pour écrire un scénario, plus récent, et donc apparaissant en premier sur le site.  Je ne vous cacherais pas qu’il y a des ressemblances, mais quitte à avoir les deux sous la mains, autant prendre le plus pertinent !

C’est sans autres fioritures que je retourne à l’étape 4 d’Annecy 1, à moins que je ne ne fasse les étapes 2 et 3  de tout Annecy pour ne pas avoir à me répéter à l’étape 4 ?

vendredi 24 avril 2020

Annecy : une chronologie impossible…en l’état.

Après une semaine de travail sur le sujet je peux vous dire que oui, l’idée de découper «Annecy» en deux parties était la bonne. Par contre, ce n’était pas suffisant pour débloquer la situation.

Actuellement, trois choses me posent problème dans la partie «Annecy» :
-La saison de Formule France (1999)
-Les émeutes (celles de l’année 2000 et celles ayant lieu en 2001)
-La saison de Best Motoring (2002)

Pour les saisons de compétition automobile, [SPOILERS] contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas le cœur de l’intrigue, comme l’univers des jeux vidéos dans Mythic Quest. Je voulais éluder ces passages pour ne pas faire du remplissage. «Commençons l’histoire plus tard en recourant à des Flash Back» me suis-je dit. Non seulement je réalisais que je serais amené à «Flashbaker» des blocs entiers «pré-émeutes», mais, de toutes façons, l’histoire devant se construire autour de ces éléments, j’ajoutais de la complexité à des esquives à l’efficacité partielle.

Qu’ai-je décidé de faire à votre avis ? Ressortir les ciseaux magiques ! Mais une fois de plus, pour préserver l’unité d’action, pas tellement pour faire des coupes anti-remplissage. Sauf que c’est bien là l’un des effets secondaires positifs de ce nouveau découpage, intervenant entre la course de gala fin 2000 et l’année 2001 (et ses émeutes). Les émeutes servent désormais de contexte et non de décors où se déroule l’action, plus besoin de m’y appesantir. Effet kiss-cool sympa : j’ai retrouvé la possibilité de faire mon jeu de changement de narrateur entre chaque tome, ça devait vous plaire (si ce n’est pas trop déboussolant ?) !

Hé ! Avez-vous remarqué ce que cela signifie sur la structure de l’œuvre ? Nous nous retrouvons avec une nouvelle trilogie, pour la partie «Annecy». Voici ce que cela donne avec des titres de travail :
-Annecy 1
-Annecy 2
-Annecy 3
-Clichy
-Le Couple des Vacances : Juillet et Août
-De Clichy À Annecy

À cela s’ajouterait «Envoyé Spécial» et peut-être, si tout se passe bien et que j’ai le temps, un tome traitant des événements ayant mené à «Annecy 1».

lundi 20 avril 2020

DCAA (Tome 1 ) :  Et si...

Toujours bloqué à l’étape 5 en travaillant à plein temps sur le projet ? Il y a bel et bien un problème...Comme vous vous en doutez, si je vous propose un billet de blog, c’est que je tiens la solution.

Après avoir mis la faute sur mon potentiel manque d’inspiration, que j’attribue au contexte actuel de pandémie, j’ai petit à petit rejeté la faute à la fois sur l’œuvre (trop complexe) et sur moi (trop ambitieux ?). Bref, si le dégoût n’avait pas primé, ce sont deux billets de blog que j’aurais pu rédiger pour chacun de ces points. 

Mais j’espère que vous n’aurez pas à attendre de moi ces deux billets. Car j’aimerais mettre à l’épreuve une autre hypothèse : et si ce n’était pas la bonne approche ? En effet cette semaine j’ai essayé d’articuler deux des intrigues, pourtant [plus ou moins] successives, en prenant en compte les sous-intrigues et les intrigues parallèles (non non, ce ne sont pas des mots sans importance, pour gonfler le texte et donner une apparence de complexité, c’est vraiment ce qu’implique mon travail actuel !). Je n’arrivais pas à tout prendre en compte en même temps. Je ne peux travailler que sur mon Mac principal, car l’écran est plein de fenêtres d’éléments de travail que je dois avoir sous les yeux ou à portée de clic pour gérer tout ça. J’ai pris conscience que la complexité du projet m’obligerait à réaliser deux méthodes Kanata Nash successives, la première me servant de base de travail pour la seconde, car impossible de tout bien mettre en place du premier coup. Et j’avais mal au crâne à l’idée du boulot que ça sous-entendait. Alors, il y a quelques minutes, je me suis dit «stop, je ne peux pas continuer comme ça. Je dois changer quelque chose». Et plus les minutes passent, plus c’est l’évidence même, il faut que je procède autrement.

Mais quel est donc cette solution qu’il m’aura fallu des jours à trouver ?   Elle a beau être simple, c’est qu’elle remet en question pas mal de choses. Simple ?  Car mon problème, résumé en une phrase, c’est que j’essaie d’articuler plusieurs intrigues principales à la fois. Or j’ai déjà découpé l’œuvre originale, «De Clichy À Annecy», initialement en deux intrigues séparées pour remédier à ce problème. Une fois de plus, c’est la même solution que je dois appliquer à ce premier tome : «Annecy» (titre de travail), ou «Pilotage Passion» (proposition de titre définitif).

Et je n’ai pas d’excuse !  L a scène qui se déroule dans l’avion, de retour du Japon est une parfaite scène de fin pour la première partie, et la visite médicale de Léo une belle et amusante entrée en matière pour la partie deux. De plus, pour commencer l’étape 5, j’ai du séparer ce qui concerne un ou un des protagonistes de ce qui concerne l’association Pilotage Passion, pour des raisons de complexité, quitte à nuire à la chronologie. Et l’étape 5 est un bazar sans nom car je me bats à ramener tous les développements à cette unité d’action qui n’en est pas, à cause de cet avant et après japon. Enfonçons le clou en rappelant que la partie Annecy devait se dérouler sur six ans (contre un peu plus d’un an pour la partie Clichy, et deux mois pour Le Couple des Vacances : Juillet et Août - comme son nom l’indique). On ferait donc un gain appréciable pour la chronologie, en passant à  quatre ans pour la partie un  et un an et demi pour la partie deux. Je pourrais même envisager de refaire un découpage de la partie 1 (et faire de la parenthèse japonaise un tome à part ?) mais il n’y a pas de nécessité fondamentale pour cela. 

Une solution parfaite donc ? Bah déjà je vais devoir reprendre à zéro la méthode Kanata Nash, qui plus est pour la dédoubler ! Mais bon c’est pour la bonne cause, repartir sur des bases saines peut justifier cela, surtout que j’avancerais bien plus vite désormais. Le vrai problème, c’est le jeu de changement de narrateur que j’avais imaginé. Avec un tel découpage, je n’arrive pas à voir comment je pourrais le maintenir, pour l’instant du moins. Et comme ça fait moins d’une demi-heure que je viens d’avoir l’idée il y a peut-être d’autres problèmes que je n’ai pas encore identifiés (comme trouver de nouveaux titres pertinents...).

samedi 11 avril 2020

Un réalisme miné par manque de violence ?

Pour le cœur de l’intrigue de DCAA, j’ai choisi d’avoir une puissante entité comme antagoniste, ce qui m’a permis d’en dire le moins possible dessus dans un premier temps, mais qui quelque part peut poser ou des problèmes de réalisme, ou des problèmes de profondeur. Or il s’avère que je tiens ou deux (ce qui peut en dire long sur l’interprétation de l’œuvre, mais c’est un autre sujet). Je dois doter l’organisation de motivations, d’une histoire, déterminer ses moyens d’actions….ce que je ne suis peut-être pas en mesure de faire. 

Car je n’ai aucunement l’intention de faire une œuvre axée sur la violence*. Or d’une part, difficile qu’une telle entité ne puisse avoir recours à la violence - quoique, de par sa taille, elle peut justement parvenir à ses fins bien autrement, en tout cas sans recourir à la violence «graphique» dont l’emblématique violence physique fait partie. D’autre part, l’univers dans lequel se passe DCAA est très proche du notre, ce qui implique qu’il y subsiste une part substantielle de violence. Or difficile de dépeindre une intrigue réaliste avec un tel antagoniste en faisant l’impasse sur la violence. 

Mais ce n’est peut-être pas le principal problème. Oui je vais tomber ici dans la caricature du «tu ne peux pas bien en parler si tu ne l’as pas vécu». J’ai l’impression d’avoir bien été épargné par ces formes de violence, suffisamment pour ne pouvoir qu’entrevoir leur réalité. J’ai l’impression que tout en sachant que cela existe, cela n’en reste pas loin théorique au fond de moi, et que de nombreuses personnes dans mon entourage en parlerait bien mieux que moi. Donc comment pourrais-je écrire de manière convaincante sur le sujet ? Je n’ai d’ailleurs jamais été attiré par les œuvres de fiction dont la violence physique est un ressort majeur. Même si là n’est pas le problème, puisque le contexte importe beaucoup : on sait que l’on est face à une fiction justement !

Après ce n’est pas un obstacle insurmontable pour autant. J’aurais l’occasion d’en discuter avec ma petite équipe de relecture. Je pense que vais devoir construire l’histoire avec une version pas tout à fait aboutie de l’organisation. Rendez-vous très bientôt pour faire le point sur l’étape 5 du volet «Annecy» !


*Oui, dans ce billet, même si ce ne sera pas tout le temps explicité, il est question de violence «graphique», tout ce qui est coups, sang, et autres atteintes physiques aux personnes, humaines ou pas d’ailleurs !

lundi 6 avril 2020

L’organisation, un personnage comme un autre

En ce mois d’avril 2020, je reprends la mise en place du plan d’ « Annecy », le premier volet de la saga. Au passage, je confirme le plan que j’avais proposé dans un précédent billet, à savoir un arc principal en 4 parties (« Envoyé Spécial » sera certes dans le même univers, mais ce sera une autre histoire sans grand lien avec l’arc principal).

Pour établir le plan, tout me paraissait sans l’être totalement. Les personnages semblent s’articuler sans problème, mais j’ai du mal pour autant à rédiger l’étape 5. Car à côté des personnages, il faut que je prenne des décisions super importantes en ce qui concerne l’organisation. 

C’est en faisant une soirée « jeu des post-it » que la solution a commencé à se dessiner dans ma tête. J’étais dans un très bon groupe de joueuses et de joueurs, alors autant j’étais surpris par nos idées respectives, autant je été faisais une fausse idée de ce que ça donnerait d’avoir de très bon joueurs (c’était chouette mais c’était long !). Tout ça pour dire que j’étais surpris que mon personnage avait beau avoir de super pouvoirs, il n’avait pas d’antagonistes (QUOI ????!!!!!). Ajoutez à cela qu’il parlait français mais pour lui, la notion de nationalité n’avait pas de sens, voire même que déterminer s’il était vivant était pas si simple. Bref, vous comprenez pourquoi après une bonne nuit de sommeil, M. Barbapapa m’a aidé à repartir sur de bonnes bases sur mon plan. 

L’organisme n’est ni une personne physique ni un décor emblématique, elle a toute sa place en tant que tel dans mon plan façon Kanata Nash. À partir de maintenant, les bonnes nouvelles (ou les nouvelles tout court) vont pouvoir s’enchaîner de nouveau. À bientôt !