mercredi 28 août 2019

Un rêve qui tombe à l’eau ?

« Super jeu de mot ! Oui je pars sur ce titre ! »

...Ce n'est qu'après que j'ai réalisé le malencontreux double sens. Rassurez-vous, tout va bien pour l'univers DCAA ! Je suis toujours sur la partie « Couple des Vacances [...] » (faut vraiment que je trouve un titre autre que le titre de travail...). Toujours sur le plan «Kanata Nash», il me reste un synopsis de personnage pour finir l'étape 6. Si l'étape 7 me semble incontournable, je pense m'arrêter à cette dernière pour la version Alpha du texte (ah peut-être une ébauche d'étape 8, une fiche de personnage, ça peut être bien pour répondre à des questions du comité informel de relecture. 

Il y a juste un chapitre qui me pose problème : celui du rêve sur le bateau de pêche (d'où le titre du billet, vous comprenez pourquoi je veux le garder maintenant ? Le titre, hein, pas le chapitre, fin, c'est justement l'objet du billet). 

Vous venez de lire la raison pour laquelle il me pose problème. Sa forme. Imaginé comme un délire d'auteur (la formule fait pompeuse, j'en ai bien conscience, mais je n'ai pas trouvé mieux tout en étant aussi concis...), c'était un jeu tant sur la forme que sur le fond, le texte étant emprunt de références et de métaphores. Je viens d'improviser une imitation du style du chapitre. Sauf que j'ai écris cela il y a une dizaine d'années. Certes, je lisais bien plus qu'aujourd'hui, et je sais à quel point c'est important pour écrire, mais je sais aussi que le travail l'est encore plus, et que c'est typiquement un texte de type «premier jet». 

«Qu'à cela ne tienne, je n'ai qu'à le retravailler !» Sauf que...en tant que pur délire, d'une part, j'ai bien conscience qu'il n'apporte rien à l'intrigue, d'autre part, même avec une idée récente qui le rend primordial dans le dernier opus de la saga à venir, c'est difficile de justifier de telles digressions.

C'est surtout qu'avec l'objectif d'offrir à mon comité de relecture officieux un texte «sous quelques semaines», le partage du monde que j'ai crée se fait plus concret, et rien que ça me fait prendre conscience que tout ce que je pouvais trouver sympa ou même génial ne le sera pas forcément pour une autre personne. Sans dénaturer l'idée de fond, je souhaite offrir quelque chose qui puisse plaire à d'autres, quelque chose d'intéressant, et donc un minimum compréhensible pour commencer. 

Bref, c'est pour ça qu'après un tri drastique et une réécriture de nombreux passages, je dois admettre qu'il y a encore des choses qui n'allaient pas, et cet indulgence passée ne justifie pas un laxisme actuel.

Sans le supprimer totalement, vous n'aurez le droit qu'à un résumé descriptif dudit rêve, je vous laisserais imaginer tous les désirs que j'avais mis en place autour de l'idée de la pêche des pectens Maximus par un manchot empereur. 

lundi 19 août 2019

Chamboulements avant refonte

Quand je pense que je croyais être tout prêt d'une «beta privée» (oui, je vais continuer ce parallèle fort pratique avec le monde du logiciel !)...

De nombreuses incohérences mineurs saupoudre le texte qui avec la construction d'une trame logique, m'oblige à revoir tout un tas de détails (comme où se trouve Doriane à de nombreux moment de l'histoire). Je pensais peaufiner le texte avant de le réécrire complètement, mais j'ai du remettre tellement de passages/chapitres en chantier qu'aucune beta privée n'est envisageable avant l'étape 7. 

Je vais devoir attendre un peu avant de pouvoir proposer un premier texte alors ? D'un autre côté, avoir franchi le cap de l'étape 5 et apporté les premiers ajustement sur les textes existant me font toucher du doigt la possibilité d'un vrai texte complet à court terme pour l'ensemble de la saga. Et ça, c'est très puissant. Je ne crois plus seulement en théorie l'intérêt de cette méthode, je touche du doigt son intérêt et ses implications salvatrices. 

À partir d'aujourd'hui ? Beaucoup de Kanata Nash (me forcer à faire cette étape 6 avant d'entrer dans le cœur du sujet que représente l'étape 7 !!), un peu de relecture (et sans doute tri) des mes textes existants, mais surtout beaucoup d'impatience de vous montrer ce que cela va donner !

samedi 17 août 2019

Bon les résultats du bac, on en parle ?

Comme vous [ne] le savez [pas], Bastien est très impatient de connaître les résultats du bac, tandis qu'Atalan (pour faire simple) s'en moque comme dans l'an 40. Et dans le texte, on passe d'un moment où la tension est plus ou moins palpable selon le protagoniste à...le désintérêt total, la connaissance des résultats ayant fait son effet. 

Ce n'est donc qu'en ce samedi 17 août au soir que je m'en suis rendu compte. Pourquoi ? En fait, le comment est bien plus intéressant à expliquer.

Après deux ans d'absence, je reprends la correction/complétion d'un texte qui est presque fini, même s'il ne tient partiellement compte de la « méthode Kanata Nash » (j'annonce tout de suite, une réécriture tout ou partielle est à attendre, plus de détails à venir à ce sujet). C'est d'ailleurs cette dernière qui m'oblige à multiplier les enchainements logiques dans l'intrigue plutôt qu'une suite d'événements certes bien amenés mais sans justification particulière. 

Parmi ceux là, la première rencontre avec Doriane dans ce texte (Doriane et Atalan sont camarades de classe, évidemment que ces deux se sont déjà rencontrés !). Bizarrement, j'ai noté que cette arrivée faisait trop Deus Ex Machina. Tout ça car je m'étais accroché à une entrée en scène qui n'avait plus de sens, puisque Doriane est châtain (oui oui, ça a son importance, je vous l'expliquerais plus tard avec tous les détails qui vont bien, rappelez-le moi si je l'oublie). Donc étant en mesure de faire le deuil de cet entrée en scène il me fallait en trouver une autre plus logique, quitte à mettre en péril des éléments de l'histoire. Un peu de cohérence, bon sang !

Il me faut définir un autre lieu, éventuellement une autre date, pour cette rencontre. Bon ça doit être impérativement avant le 14 juillet, parce que sinon il y aurait trop de concessions à faire, le remède serait pire que le mal. Après le 1er juillet, car avant le narrateur est à Annecy. Le premier juillet alors, jour de son retour ? La date est en effet hautement symbolique. J'allais cherché une mise en scène d'une rencontre accidentelle, puis arrangée, Doriane ayant par exemple soit disant perdu son téléphone ou son portefeuille sur le chemin du retour d'Atalan. Pour autant, le contexte doit se prêter aux propositions mutuelles que doivent se faire les protagonistes, choses que j'avais du mal à imaginer sur le pont de Clichy par exemple. 

Je fais court : «et pourquoi pas lors de la publication des résultats du bac ?» me dis-je alors en réalisant par là même que j'avais mis cela totalement sous le tapis (oui, je vais devoir écrire quelque chose sur les résultats du bac).

Voilà comment l'on peut parfois réparer un récit en voulant lui apporter un supplément de cohérence.

vendredi 16 août 2019

Le déclic des vacances

Parfois, il suffit de quelques jours de vacances, loin de tout, sauf d’une partie de la fAmille pour réaliser que ce qui semblait impossible jusqu’à présent ne tient que d'engagement, de motivation, d’investissement...bref, d’un déclic.

Puisque psychologiquement une nouveauté ou un changement sont toujours importants, je vais adopter l’approche d’une amie proche, à savoir proposer un texte à un lectorat restreint. Peut-être ce sont ces retours qui m’ont fait défaut, des demandes régulières voire incessantes car motivée d’une progression sur mes textes/corrections, peut-être qu’un dialogue sur l’univers DCAA m’a cruellement fait défaut.

Et bien rendez-vous d’ici quelques jours pour voir si j’ai réussi à enfin finaliser une première version du « Couple des vacances » !