mercredi 21 décembre 2011

Nicolas, l'admirateur secret d'Alana

Petite brève sur la refonte d'un personnage préexistant. Avant ce mardi 20 décembre et 8h45, ce personnage n'était rien de plus qu'un absent propriétaire d'un pied à terre japonais, fan de la culture Japonaise. Les circonstances entourant la mort des parents Elian m'ont donné l'opportunité de lui donner plus de consistance (même s'il est de très loin concerné), et d'ôter un autre "cheveu sur la soupe" : que fout Alana dans la villa d'un "inconnu" un soir de janvier 2003 (en l'occurrence celui du retour de Léo au Japon) ? 


Autre "détail", J'ai aussi doté Nicolas d'un père très "influent", mais vous en saurez plus là-dessus en temps voulu...

vendredi 16 décembre 2011

Le secret des Elian (EDIT DU 21/12/2011)

Je fais suite au billet précédent sur la mort des parents Elian. Au risque de paraître d'humeur massacrante voire morbide, j'enchaine deux billets sur ce délicat sujet. En me replongeant dans la lecture de mes écrits de la partie Annecy, le sujet de la mort des parents Elian est le seul à s'être prolongé dans mes réflexions... En fait, j'ai des idées sur Sylvain et Alana également, mais rien d'aussi précis que pour leurs parents : le rôle qu'ils tenaient pour eux, en particulier l'ambition qu'avait le père de Sylvain pour ce dernier, (il l'a mené jusqu'à cette école d'ingénieur réputée, il n'aurait d'ailleurs pas pu concevoir (et même permis) que Sylvain fasse tout autre chose, comme diriger une association à vocation sociale =)...Voilà, je ne vais pas tout dévoiler ici, je vous prépare quelque chose de "sympa" (dans le sens bien pensé, qui fait réfléchir, qui soulève des questions intéressantes, etc...).


Mais venons au sujet du billet. Nos deux jeunes Elian portent depuis ce terrible accident de 1998 un très lourd fardeau. Un secret qui sera presque ébruité fin 2002, du fait d'un sombre procès portant sur l'accident. Le procès en lui-même, dont je peux trop dévoiler l'objet sans risquer de trop en dire, peut paraître et est effectivement "de mauvais goût". Le mois de décembre 2002 marquera la fin d'un calvère pour Alana et Syvlain, une fin qui se fait dans la douleur, et qui pousse Sylvain à confesser son mensonge sur un détail de l'accident à Léo. Un mensonge ? Oui, car Elisabeth Elian n'est morte que le 16 décembre 2002. Mais que s'est-il passé pendant ces trois années ? La réponse dans la version finalisée de DCAA....

samedi 29 octobre 2011

Alors, Sylvain, raconte, comment ils sont mort tes parents ?

Avec les résumés et présentations des personnages que j'ai publié, vous savez tous que les parents de Sylvain et d'Alana sont morts. Beaucoup de mes réflexions actuelles pour DCAA portent sur eux et leur décès. Pour tout vous dire (enfin, l'essentiel en une phrase pour comprendre le pourquoi, pas de détails ici...), j'ai connu personnellement des expériences en rapport avec la mort. Aussi, si le meurtre des parents Elian était avant tout un artéfact pratique, j'ai récupéré l'idée pour traiter de ce sujet plus en détail.

Pour rappel, ces "meurtres", que ce soit celui de Mélissa, ou celui des parents Elian (on peut appeler ça des meurtres, puisque j'aurais pu décider de les laisser en vie), ont précédé de loin mes expériences personnelles. De fait, les descriptions et les commentaires que j'en ai fait étaient pour le moins immatures. Je suis désormais en mesure d'écrire des choses plus cohérentes à ce sujet.

Cette démarche me tient à cœur, car d'une, il faut le dire, mes premiers à-côtés sur le sujet étaient ridicules. De deux, comme on le dit souvent, la mort fait partie de la vie, et c'est une phrase qui prend tout son sens après certaines expériences personnelles. L'idée de cette réécriture sur le sujet n'est pas tant de partager ces expériences, de les faire vivre au lecteur, que de simplement rappeler que ces expériences, pourtant courantes, ne sont pas banales, ni sans conséquences. Pour caricaturer la fin de mon idée (car je ne vais pas continuer à développer des paragraphes la-dessus, je sens que je vous plomberais le moral, si ce n'est déjà fait...), ce sont des expériences qui ne laissent pas indemnes. Et qui ouvrent à deux familles d'issues : celles où le sujet est completement démoli, détruit, et celle où il en sort renforcé. Et peut-être que je peux préciser que je promeus la deuxième famille, espérant moi-même m'y inscrire. Ces expériences, vécues comme des fatalité, doivent être dépassées et ne pas arrêter avec elle le cours de la vie. Il est non-seulement possible de vivre avec, mais même indispensable. On ne doit pas être arrêté par leurs conséquences morales ou matérielles.


(Hmm...plus facile à dire qu'à faire....)

Euh j'en oubliais presque l'idée de départ de mon billet ! Les parents de Sylvain sont morts, certes, mais je ne savais pas comment ni quand, ce que ça a impliqué (du moins j'en avais une vague idée).

Je sais depuis quelques temps que le récit de la journée de l'accident est à jeter. Je viens d'en réécrire un à la fois plus précis, plus pertinent, mieux inséré dans la trame, qui est raconté par Sylvain, qui était "aux premières loges". Sylvain était jusque là muet sur le sujet et même insensible en apparence, c'est en passe d'être corrigé. Ainsi, il y aura deux familles d'échanges, entre Léo et Alana d'abord, entre Sylvain et Léo ensuite. Et peut-être avec d'autres. Une partie aura lieu lors du gala de fin de saison au Japon, événement que j'ai choisi pour délier les langues (Hmm il y a de quoi faire un sujet intéressant sur ce gala !)

Pour la date, je l'ai choisie il y a quelque jours, ce serait début septembre 1999, période très cohérente à plus d'un titre.

Pour les implications, vous connaissez les conséquences les plus importantes (tant pour Sylvain que pour Alana), mais il y a deux trois détails dont j'ai eu l'idée qui préciseront les choses, et j'en dirais plus sur les parents Elian, qui seront au final plus que des "personnages qui sont morts".





Euh...ce ne serait pas un peu anecdotique tout ça ?

Avec le temps, la trame de De Clichy à Annecy évolue, alternant de longues évolutions à peine perceptibles avec des ruptures totales à tel endroit de l'histoire ou sur tel autre sujet. Lorsque j'écris, je ne peut m'empêcher d'y penser, c'est d'ailleurs ce qui est l'origine de cette idée de blog pour parler de mon projet. Mais ce dernier n'est pas le plus adapté pour les retranscrire, étant plus accès sur une présentation des points essentiels de l'œuvre. Or ces anecdotes donnent une saveur particulière à mon travail, et ont quelque chose d'intrinsèquement drôle. Je ne peux pas garder tout cela pour moi, d'une manière ou d'une autre il faudra que je le partage avec vous !

Je vais désormais travailler sur un "recueil" de tous ces changements, et de ce qui les a motivé. Comme mon but initial avec ce blog était de les partager, il n'est pas dit que vous en n'ayez pas ici un avant goût, et je pense d'ailleurs utiliser certains de mes billets comme appui.

samedi 17 septembre 2011

Mettre de l'organisation dans tout ça ! (2/2)


Comme vous le verez à la fin de l'article, j'ai au moins gagné le droit de réécrire l'introduction à l'intrigue (et peut-être de n'en avoir qu'une seule au lieu de deux ?)

Si mon titre est un double sens, c'est qu'en travaillant sur l'Organisation (avec un grand "O"), j'ai pu mettre en place une cohérence dans l'ensemble de mes textes. Dans l'idée de me faire excuser de ne pas avoir de vraie surprise pour ce 16 septembre (date symbolique pour ce projet), j'ai mis les bouchées doubles pour préparer la "fusion".

Car j'ai encore et toujours deux parties : la partie Clichy et la partie Annecy. J'ai remarqué récemment l'hétérogénéité des textes que forme ces parties (En deux mots, Annecy est bien plus long et intéressant à lire que Clichy, voilà c'est dit !), et je travaille à rétablir l'équilibre (dans le bon sens, qu'on se rassure tout de suite ! C'est à dire ramener Clichy au niveau d'Annecy !). Je ne mâche pas mes mots, c'est plus que bien parti.

En premier lieu, je suis passé de 55 à 36 textes, virant tout ceux dont je ne pouvais justifier la pertinence (même s'il y avait de l'idée). Puis j'ai essayer d'ordonner ce nouvel ensemble de textes. J'ai alors divisé ces textes en deux catégories, en gros ceux dont l'ordre a une importance et les autres. Résultat, il ne me reste plus que 10 textes à ordonner ! 

Comme d'habitude, je m'extasie derrières des données qui vous paraissent abstraites, j'en ai bien conscience, soulignons alors que cette avancée est bien réelle car elle a eu une traduction concrète : si je compte mes "notes" (2 documents), et le calendrier scolaire 2004-2005 comme documents d'appui, j'avais début septembre 16 documents de travail (autre que les textes) pour m'aider à la construction de l'œuvre. Désormais, je n'en utiliserais plus que 9 ! La fusion a pris, elle se fait lentement mais surement.

Comment cet exploit a-t-il était possible ? Comme d'habitude, avec une idée (de génie !). Cette idée porte sur la forme de rédaction, et la justification de cette imbrication :

-Partie Annecy : suite à un évènement qui l'a mis au devant de la scène (je ne peux pas préciser lequel, ce serait trop en dévoiler), Léo décide de donner sa version des faits, plus complète, moins impersonnelle que celle que peut en faire les médias.

-Partie Clichy : aux côté de son habituelle hypermnésie "tournée vers le futur", le narrateur se découvre en ce début septembre 2004, peu après avoir entrepris ce journal, un autre "don". Il en apprend peu à peu sur un certain Léo, un certain pilote de course qui a "fait quelque chose de particulier" (la même chose que celle évoquée plus haut puisqu'il s'agit du même Léo !). Bien sûr, le narrateur ne sait rien de cette chose, puisqu'il découvre, tout comme le lecteur, l'histoire au fur et à mesure de son déroulement.

Le hasard, qui a vu que j'avais bien travaillé, et qui passait par là (comme par nécessité...), a décidé de me faire un petit cadeau. Cela concerne le narrateur et Nassia. Mais puis-je en parler ici sans tuer le suspens ?

Quoiqu'il en soit, rendez-vous très prochainement pour une nouvelle introduction à l'intrigue !

vendredi 16 septembre 2011

Mettre de l'Organisation dans tout ça !

Avis à mes lecteurs non-francophones d'origine, ceci est un double sens ! En effet, j'ai travaillé ces dernières semaines à "intégrer" l'Organisation dans mes textes. L'Organisation, c'est cette entité mystérieuse à laquelle on prête tout un tas d'intentions loufoques ou inquiétantes, et qui incidemment joue le rôle des méchants dans DCAA. C'est ainsi j'ai fait apparaître ou clarifié de nombreux états de faits, évènements (souvent anodins en apparence), ou encore l'affaire qui marque un point de non-retour de l'implication de Léo dans les plans de l'organisation. Vous verrez au dénouement que tout s'explique, même les détails les plus insignifiants. 

En deux parties ? À suivre donc (attention la deuxième est plus longue !)

mercredi 17 août 2011

DCAA : Clichy en crise ?

Pour les plus curieux d'entre vous, j'ai également fait l'exercice des statistiques pour la partie Clichy. Cela donne un total de 55 textes pour un total de...68 pages.


Il s'agit là d'un autre monde, pas simplement d'une autre ville.


Annecy constitue un tout cohérent, bien écrit, qui donne plaisir à lire. Clichy en revanche est une succession de textes courts et complètement décousus. J'ai de très bonnes idées pour Clichy je n'ai simplement pas eu le courage de les écrire. 


Dans Clichy, j'ai 9 textes incompatibles avec l'intrigues/mal rédigés, (contre 4 côté Annecy), et je n'ai pas compté ici les textes à insérer dans l'intrigue. Il y a donc la mission concernant les évènements de septembre 2004, ainsi que la refonte de cette partie, afin de revenir au concepts originel : un texte introduit un texte de la partie Annecy. Cela me fait à priori 70 textes à rédiger à partir de 55 textes (dont les 9 que je dois réécrire).


Je n'ai pas encore trouvé le courage de relire l'intégralité de la partie Clichy. Je retentirais ma chance après une pause bien méritée.

mardi 16 août 2011

DCAA : disparition de Sylvain, début de la partie "Clichy"

Une relecture judicieuse de mes billets m'a permis de constater qu'à aucun moment je ne parle en détail du complot qui vise en particulier les dirigeants de Pilotage Passion, ni de la disparition de Sylvain. Mais quel est cette entité ? Pourquoi s'intéresse-t-elle à Léo à Sylvain ? Est-elle liée aux évènements étranges qui ont lieu ça et là ?

À toutes ces question, je n'avais pas de réponses satisfaisantes, ce qui est pour le moins gênant, vous en conviendrez. Comme à mon habitude, j'avais décrit des faits, puis je leur cherchais des justifications.

Aujourd'hui, je suis au pied du mur. Il se trouve qu'il se passe tout un tas de choses importantes durant le mois de septembre 2004, à moi de trouver quoi pour pouvoir passer à la suite. En effet, sans ces informations, il m'est inutile de relire la parte Clichy puisque je ne pourrais pas la réécrire en conséquence.


Le temps est venu pour moi d'avoir quelques séances de réflexion, et de repos ou de recul par rapport au projet...

Point statistiques sur la partie Annecy

Ce mois d'août a été pour moi l'occasion de relire (et compter) les 320 pages (format word par  défaut, texte en Calibri 12 points) qui composent la partie Annecy.


J'en ai profité pour mettre à jour mon tableur de statistiques, ce qui donne ceci :
À noter :
-Le texte de presque 30 pages, c'est la nouvelle rencontre d'Alana.
-Le retour de Léo au Japon (n°22), que j'ai aussi évoqué dans les billets, fait 10 pages pour le moment
-La présentation de FRED, évoqué récemment, arrive juste après et n'en fait qu'une.
-Le texte évoqué dans le billet "Au comble de l'autodérision" fait 18 pages.
-La série de 50 à 62 est consacrée au couple des vacances. Mise à jour et normalisée (Calibri 12 points), elle fait désormais 82 pages.
-Ce qui suit cette partie est consacrée à la disparition de Sylvain (33 pages) et l'épilogue (7 pages).
-Les séries 17 et 48 sont des saisons de compétitions, pas encore rédigées, mais qui vont représenter un sacré volume de texte !!!

J'en ai profité pour normaliser les polices de tous les textes : auparavant, j'utilisais les polices pour dater les chapitres les plus vieux était souvent en Times New Roman. J'en ai profité aussi pour normaliser les "trous" : noms de lieux, de personnages à trouver, ellipses, etc...j'utilise désormais des crochets, et pas que pour des raisons visuelles ! Ils sont en effet indexés par Lion, ce qui me permettra de les regrouper facilement pour un document Excel à l'aide d'un script.

Ce fut pour moi un vrai plaisir de relire et mettre à jour ces textes (pour ceux dont j'ai pu m'occuper), il reste  il me reste toujours deux gros morceaux à rédiger, 6 textes incompatibles avec la trame actuelle/à reprendre sérieusement/à intégrer, ainsi qu'un noeud gordien à résoudre, pour ce dernier point ce sera l'objet de mon prochain billet.

mercredi 27 juillet 2011

Spéciale dédicace à El Pilote


Eh oui ! Si tu as l'occasion de lire mon blog en attendant de lire mon œuvre, sache que je n'ai pas oublié ma promesse. Je le rappelle ici même car je travaille dessus en ce moment. 

Lorsque je t'ai parlé de mon projet, je t'ai promis d'inclure un personnage à ton effigie dans l'histoire. Jusque là, je n'ai tenu ma promesse que par le biais d'un texte assez déconnecté de l'oeuvre, mais dans lequel tu es clairement présenté comme "El Pilote". 
Ce soir, je concrétise une idée astucieuse. Étant très doué dans les fusion, j'ai décidé de fusionner El Pilote, pilote amateur hors pair donnant du fil à retordre à Léo, avec "Régis", le Strike Breaker, durant les émeutes de 2001. D'aucun remarqueront que Régis semblait sortir de nulle part, même s'il avait fait une apparition au JT pour ses prouesses de briseur de grève. Tu n'es pas sans savoir que DCAA est une oeuvre assez engagée, aussi il m'est venu l'idée de créer un personnage qui serait le symbole de cet engagement. 

D'abord imaginé comme étant "le syndicaliste", puis comme l'alter ego de la tête de la très brève BAE, Xavier Letourneur est avant un pilote professionnel hors pair. Il est l'idole de Mentes, ce qui montre qu'il ne brillait pas que sur la piste (Mentes se destine à être un intellectuel, NDA). Engagé, ayant un certain recul vis-à-vis de son métier, il est assez naturel pour Xavier de reconnaître en Léo son successeur (un Baby Xav' ? ^^). C'est pour cela qu'il profitera de la Race Of FFSA Champions (nom officiel de la course organisée fin 2000 dans les rues de Clichy) pour aller à sa rencontre. Xavier devient dès lors le parrain de l'association, en plus d'être le porte-parole de la B.A.D. C'est cette double fonction qui permettra à Léo de s'intéresser à cette problématique, mais aussi de piquer les bonnes idées de la B.A.D (notamment la partenariat avec des concessionnaires, source de financement appréciable), Lors des émeutes de 2001, alors que Léo retourne au Japon, Xavier s'illustre en tant que Strike Breaker, gagne un duel de personnalité contre son alter ego qui fait couler la BAE, et pistonnera Léo pour deux opportunités. La passation de pouvoir entre les deux hommes s'opère officieusement entre 2002 et 2004, avec les conséquences dont vous avez eu écho. 

mardi 21 juin 2011

De Clichy À Annecy sur wordpress !

Juste un petit billet pour signaler que j'ai ouvert un doublon de ce blog sur Wordpress. Cette plateforme me permet d'accéder plus simplement à mon blog en situation de mobilité (je pense notamment à la traversée de l'Alsace dans le Paris Strasbourg - ceux qui ont fait l'expérience comprendront). Rien ne change pour vous (les publication sur l'une des adresses seront reportées vers l'autre et inversement), sauf si vous avez un compte Wordpress auquel cas des fonctionnalités supplémentaires vous seront accessibles (trois fois rien, mais c'est toujours bon à prendre).

Pour y accéder, cliquez sur le rétrolien !

dimanche 19 juin 2011

De Clichy À Annecy : présentation des camarades de classe du narrateur !!!

J'en ai peut-être (je dis bien "peut-être") blessé plus d'un en ne postant pas la présentation que j'avais promise pour hier soir, mais je n'avais vrai pas la tête à ça du fait de quelques contrariétés. Alors pour me faire pardonner, ce soir je ne vous présente non pas deux, ni trois, mais dix d'un coup ! Tous sont des camarades de classe du narrateur.

Nassia :
Je commence par Nassia car c'est le deuxième personnage que j'ai eu l'idée de créer dans la partie Clichy. Mais je m'écoeure encore et toujours envers mon manque d'originalité dans les motivations de l'instauration de ce personnage ! Mais ce conformisme, je dois le reconnaitre à ma décharge, a été plus subi que choisi. Comment dire, il s'agissait d'un hommage à la personne qui m'a poussé écrire, qui m'a aidé à franchir le pas. Je regrette simplement de l'avoir fait si cruement...
Les excuses et justifications étant présentées, lançons nous dans le vif du sujet : Nassia est donc, comme promis plus haut, une des camardes de classe de Léo. Elle est plutôt charmante, comme l'a pu le remarquer le narrateur, qui d'ailleurs ne comprends pas ce qu'il ressent pour elle (comment le pourraît-il ? c'est sa première fois !). Mais Nassia a avant tout une mère journaliste dans le sport automobile, ce qui plait beaucoup aux garçons de la classe.

Bastien :
Bastien est en quelques sortes le nouveau meilleur ami du narrateur. C'est un élève drôle et sympathique, qui a tout pour mettre ses amis de bonne humeur. Cela se fait parfois contre son gré, du fait par exemple de son affection pour les cuillères à la cantine.

Le narrateur le connait bien car il a été le premier à l'aider à s'intégrer à Clichy, et à apréhender les particularités de la Ville. Étant un "piéton professionnel confirmé", il lui a appris toutes les astuces du méties pour ne pas s'embourber dans la jungle piétonne clichoise. J'ai eu l'idée de ce jeu absurde car je souffre de ce qui ressemble fort à une hémi-négligence partielle, ce qui peut compliquer sérieusement un banal parcours piéton, surtout sur les trottoirs surchargés et étroits de Clichy. Bastien sera l'un des premiers témoins des évènements étranges d'avril, et organisera la soirée sur les Champs Élysées qui sera la transition entre la partie Clichy et celle du couple des vacances, partie dans laquelle il intérviendra à plusieurs reprises d'ailleurs !

Fabrice : Fabrice et un peu l'alter-ego de Bastien, mais il est bien plus secondaire. Je l'évoque ici brièvement car je me suis amusé à un petit exercice. Vous remarquerez que Bastien est issue d'une famille aisée (si vous ne le remarquez pas je ne saurais que faire pour vous...), tandis que la famille de Fabrice est visiblement plus modeste.

Lionel :
Lionel est la tête pensante de la classe. Bon premier de classe, très cultivé, il sait se montrer lui aussi amusant du fait de son naturel sarcastique (voire satirique).


Guillaume :
Guillaume, nom provisoire car je m'étais promis d'éviter d'utiliser de personnes de mon entourage proche, est un peu le méchant de la classe. Il a la salle habitude d'embêter ses camarades notamment ceux qui se défendent le moins, comme Justin et Éric. On pense que c'est le fait qu'il été affecté dans cette classe plutôt que l'autre terminale S où il avait tout ses amis (ça, ça se voit !). Seuls Lionel, puis Doriane lui tienne tête. Les autres l'ignorent royalement.

Éric/Justin/Vincent :
Vous l'avez deviné plus haut, ce sont des élèves plutôt timides voire effacés, mais contrairement à Norad, ils sont souvent victimes d'attaques, que ce soit pour leur maladresse, leur attitude "soumise", voire même par son prénom pour ce qui concerne Justin (je ne vous fais pas un dessin, mais un prénom pareil, c'est un appel du pied aux jeus de mots).

Hélène :
Hélène est une version adoucie de Guillaume, pas spécialement parce que c'est une fille, tout simplement parce qu'on ne fait pas deux Guillaume ! Hélène a des idéaux de ce que devraît être un futur bachelier, et critique fortement ce qui s'en écarte. Elle ne peut s'en prendre trop à Justin qui est pourtant dans sa ligne de mir, car comme lui, elle a un prénom qui, en particulier dans une classe de Terminale S, fait pleuvoir tous les jeux de mots et allusions autour du fameux logarithme.


Doriane :
Un petit mot sur l'origine de Doriane. Doriane est, comme beaucoup d'idées que j'ai eu pour ce projet (comme Hélène ou Justin par exemple) une fantaisie. Une fantaisie dans le sens où je n'avais pas besoin de Doriane pour le scénario. Mais Doriane s'est imposée à moi, comme jamais. Doriane est une réprésentation de ma bienfaitrice de l'époque de son invention, une personne que je trouve sublime bien que je ne sache pas grand chose d'elle.

Doriane a d'abord été la camarade de classe qui a décidé de rendre plus humaines les "vacances" du narrateur (un été seul chez lui avec en tout et pour tout sa console de jeux - comment Doriane aurait-elle pu se doutais qu'à l'intérieur se trouvait Gran Turismo 4 ?). Ce fut l'occasion d'écrire des scènes intriguantes voire surréalistes, mais c'est tout. Puis, en avançant dans la rédaction et dans l'élaboration de l'œuvre, j'ai trouvé un moyen de donner un sens à tout ça. Ce qui était des aventures passionnantes certes mais impromptues ont trouvé une cause, une justification. Au final, on peut résumer le couple de vacances (juillet et août donc) comme "c'est l'histoire de Doriane qui doit faire une révélation de la plus haute importance au narrateur, mais comme elle ne trouve pas les mots/le courage/l'occasion/l'envie car le fait de tourner autour du pot lui a permis de passer des vacances symatiques, et bien...ça donne ça !

Voilà pour les présentation, la prochaine grande étape de publications sera à l'occasion du septième anniversaire du projet (eh oui, déjà !), en septembre, je vous laisse deviner de quoi il s'agira...

vendredi 17 juin 2011

De Clichy À Annecy ? Los sprach über Clichy !

Haha ! Vous vous doutiez que je vous réservez une surprise pour aujourd'hui. Figurez que moi, je m'en doutais à peine !

C'est bien beau de promettre implicitement des surprises, autant avoir quelque chose à offrir pour cela. Cette année, contre toute attente (y compris la mienne au début), j'ai décidé de reparler de Clichy.

Je dois donner l'impression de négliger cette partie, car les seules fois que je m'y interesse, c'est pour la partie "Le couple des vacances" (comprendre initialement le couple juillet et août...Ce qui en dit long sur l'intérêt que suscite l'année scolaire pour la rédaction de nouveaux chapitres...).

Cela est du à des raisons "historiques", je m'en expliquerais. Pour faire court, certes, DCAA est né officiellement dans un contexte très Clichois, puisque j'aurais pu être physiquement le narrateur, tel que l'oeuvre décrit ce personnage dans l'espace et dans le temps. Mais DCAA a pris ses bases sur un autre proto-projet, encore plus ancien, qui justifie la partie Annecy, et dont je parlerais très prochainement.

Mais c'est pourtant sur la partie "Clichy" que s'est déclenché le projet. Il s'agissait de l'histoire d'un lycéen qui vivait une désillusion au départ. Oui mais laquelle ? Cela s'est décidé que très récemment, la mort de son meilleur ami. Ce lycéen a un certain gout pour l'écriture, alors il se met à écrire, et décharge les choses peu banales qui lui arrivent. La mort de son ami d'abord, l'évocation de son "pouvoir" secret avec l'étrange souvenir du futur qui le submergera ensuite. Le tout noyé dans un quotidien, qu'il croit alors banal. Il décrit les bizarreries qu'il a découvert à Clichy, comme les comportements piétons ou encore cet engouement pour les ultra-terrestres, produits dérivés d'un épisode très particulier du clown, avant de se concentrer sur sa classe. Les cours. Les profs. Les camarades de classe avec lesquels il s'entend le mieux. Les parties de Gran Turismo 3 qu'il leur livrera. Mais aussi les camarades de classe avec qui il ne s'entend pas du tout, qui provoque des rixes verbales toutefois bon enfant. De quoi faire un récit peu banal, et cela sans compter les évènements étranges que connaîtra le lycée en fin d'année. Si l'affaire que je passe ici sous silence, a eu des conséquences énormes, le narrateur n'en a pas idée, et tout contninue comme avant. Ou presque, car la suite des évènements qui ont eu lieu en cours d'année l'ont rapproché de Doriane, dont il ignore tout pourtant (en dehors du fait qu'elle soit dans sa classe et qu'elle ait un ami étrangement amaxophobe).

Ce petit résumé qui n'en dévoile à peine plus que l'introduction n'est pas le but de ma publication de ce soir, non non non. Il ne sert que de prétexte pour une courte présentation des protagonistes principaux de la partie Annecy ! J'ai commencé avec le narrateur, demain et après demain, ce seront deux autres personnages que je présenterais !

jeudi 14 avril 2011

2003 : arrivée de (deux) FRED

Les journalistes me fascinent au moins pour une raison : j'ai beau réprouver leurs jeux de mots pourris dans certains de leur titre, cela ne m'empêche pas d'en faire autant.

Pour situer le contexte, en 2003, Pilotage passion, l'association de Léo et Sylvain, perd de l'importance. Cette association a pour but d’inciter les automobilistes à avoir des comportements responsables et leur proposer tout un tas de "défouloirs" hors de la route. À ce titre, Léo se prête à une expérimentation qui colle bien à cette mission, sobrement intitulée FRED (pour Fast Racer, Élégant Driver). Cette expérimentation vise à prendre en exemple un certain nombre de pilotes volontaires qui doivent montrer qu’ils sont des conducteurs responsables au quotidien. Et pour cela, ils roulent avec des mouchards !

Parallèlement à ça, Alana retrouve un ami de maternelle, conducteur de trains. Son nom ? Fred bien sûr ! Relisez le titre du billet si vous n'avez pas compris. Au fil de l'aventure, Fred et Léo deviendront de bons amis, se rendront des services, ainsi qu'à car j’avais besoin de caser un certain nombre d'ester eggs (œufs de pâques...ça tombe bien, c'est la période !).

Autre point intéressant, pourquoi Alana a-t-elle tenu à ce que Léo et Fred fassent connaissance ?

jeudi 24 mars 2011

2003 : retour du Japon et "Facts about Pilotage Passion"

Je commence par le proverbe du jour (une fois n'est pas coutume, non c'st pas celui-là auquel je voulais faire allusion) :


Les promesses les plus ambitieuses sont les plus difficiles à tenir.


Ce truisme me servira d'excuse pour ne pas approfondir dès ce billet la résolution de la chronologie, comme promis précédemment. Je ne voudrais pas faire une nouvelle promesse intenable, mais je souhaite lui dédier un billet...À l'occasion du prochain 17 juin ?


Alors que tout me prédisposait à "oublier temporairement" DCAA, j'ai été pris par un soubresaut d'idées et d'inspirations autour de la période Pilotage Passion, l'association montée par Léo et Sylvain. La situation du diesel en France, qui est à son paroxysme (on ne peut faire pire, et ça ne fera qu'aller mieux, une assertion un peu bizarre mais là n'est pas le sujet), m'a inspiré d'officialiser la démarche du duo dans cette préoccupation, par la visite d'un comité d'éthique. Car Pilotage Passion doit relevé un défi double : protéger l'image du sport automobile, ce qui sous-entend protéger l'image de l'automobile (et donc limiter ses dérivés tels que la diésélisation du parc et l'insécurité routière). Voilà j'en ai trop dit, je passe à la suite...


Pilotage Passion va donc copier la BAD sur un certains nombre d'initiatives, j'écris sur deux d'entre elles en ce moment. Mais il va arriver un certain nombre d'anecdotes, de "facts" (comment traduire cette acception du mot ?), que je suis en train de lister également. 


Tout cela se passe donc entre 2003. 2003 marque le retour de Léo en France après sa saison japonaise, pour se consacrer pleinement à Pilotage Passion. Son retour n'a pas été sans péripéties, il suffit de voir l'épisode au cœur du texte "La vraie histoire" avec les sportives du dimanche. Faute de temps, je cite et je vérifierais plus tard si j'ai bien fait référence à cet épisode.


2003, c'est aussi l'année de la course de Gala de Deep Forest. Pourquoi et comment Léo a-t-il participé à cette course. Si jusqu'il y a quelques mois, la réponse adéquate était "parce que je le veux", aujourd'hui, cela découle d'une suite logique d'évènements. Évènements qui s'avère plus ou moins constructifs pour l'intrigue et la description de Léo (génial, donc !). Ce sera d'ailleurs, sauf incidents, l'objet de mon prochain billet.


Enfin, le sus-cité épisode japonais de 2003. J'ai l'impression de me répéter, mais la scène que j'appellerais "la scène de la maison", qui se déroulait initialement avec Caroline (qui la pauvre est la seule "des 4" à n'avoir bénéficié d'aucune forme de résurgence suite à la réforme de décembre 2009), arrivait comme un cheveu sur la soupe. Encore un ? Et oui, j'avais tendance à servir des soupes très chevelues jusque là. C'est de moins en moins vrai. L'épisode de la maison relève désormais de mon génie du double sens. Comprenez par là qu'une lecture de cet intermède japonais vous donnera une version des faits, mais qu'une inspection, une lecture entre les lignes vous en donnera une autre, surprenante à bien des égards...Mais il est peut-être un peu tôt pour parler de ça ?


Prochain billet : Léo victime et agresseur







jeudi 20 janvier 2011

Le Couple des Vacances Nouveau est arrivé !

Avant de vous parler de la chronologie, un petit billet pour vous annoncer que finalement, j'ai bel et bien travaillé sur le couple des vacances ! Les chapitres 61 à 69 étaient longtemps restés inchangés, car j'étais si bien inspiré lorsque j'ai entrepris de les écrire que je les avais (trop vite) sacralisés. Il faut donc croire (croire au sens du chapitre 66 =) que j'étais encore plus inspiré en ce début d'année, puisque j'ai réalisé une refonte quasi complète de cette partie. Et une formidable complétion. Et même un sacré ménage !

Pour faire court, j'ai décrit la fameuse "Escapade de La Défense", j'ai complété le texte de la soirée chez Bastien (et au passage, changé un lien de parenté concernant Régis), Réécrit le rêve sur les coquilles Saint-Jacques, supprimé celui du conseiller sportif (la raison est simple, le narrateur devait rencontrer un personnage super important et super mystérieux, et ...j'ai totalement oublié de qui il s'agissait, ayant arrêté la rédaction juste avant la rencontre, il y a de cela plusieurs mois/années...), et complètement, mais complètement réécrit la soirée chez le père de Doriane, qui à cause du reste, n'avais ni queue ni tête, ni raison d'être, et qui est désormais primordiale. Il restait alors un repas, que j'ai tenu à garder tel quel car mon père m'a indirectement fait comprendre que c'était l'un des passages les plus réussis. Vous aurez donc le droit de (sa)voir de quoi il s'agit.

Cet intermède du couple des vacances, coincé entre la partie Clichy et la partie Annecy, est devenu un point d'entrée à la suite de l'intrigue (vous comprendrez mieux avec la chronologie). Si l'on pouvait le supprimer sans nuire à la compréhension de la trame principal, maintenant que je l'ai retravaillé ce n'est plus le cas. Et pourtant, mon travail a été si efficace que l'on pourrait résumer les 90 pages par cette phrase : "C'est l'histoire de Doriane qui souhaite dire "quelque chose" au narrateur...Mais... Il y a toute une série de "mais" derrière cette phrases qui font, mis bout à bout...pas loin de 90 pages :-D

Le dernier texte, de par son contenu, m'a inspiré le tout début du récit. Mais vraiment le tout début, les premiers mots du narrateur, les premières lignes du roman. Et ça se tient tellement bien !...Il ne me reste plus qu'à dérouler la partie Clichy, avec le semblant d'effet boule de neige que j'entrevoie, ont peut espérer que je ne sois pas loin du projet finalisé. Restera la question des nombreux trous, et de l'imbrication Clichy/Annecy, autant dire beaucoup de travail mais pas forcément le plus compliqué.

Car toi, lecteur qui me suit depuis ne serait-ce que quelques billets, tu as compris que mon gros problème était la chronologie. Et bien que dirais-tu si je t'apprenais qu'elle est presque finalisée ?

Je vais ménager encore un peu le suspens, car le billet suivant devrait porter sur la partie Clichy, puisque vous avez deviné que je travaille dessus. Il faudra attendre le billet d'après pour que je apprenne comment j'ai vaincu ma bête noire.

mercredi 12 janvier 2011

"It's all About Sabine"

Vous l'aurez peut-être deviné, Sabine est le pseudo de l'une des personnes à qui je rends hommage dans DCAA. C'est en fait la dernière chronologiquement (rencontrée pas plus tard que la semaine dernière), et croyez-moi, je lui dois beaucoup.

Si le virus GT5 ne m'avait pas plus assommé que ma grippe, je vous aurais écris en début de semaine pour vous dire que j'ai décidé de laisser un peu Alana de côté (chapitres 9 à 10bis), pour revenir sur la partie Clichy...enfin sur le couple des vacances (que je considère à cheval sur les deux). Lorsque j'ai rencontré "Sabine" (comprenez "celle qui m'a inspiré Sabine", cf billet précédent), je m'étais inscrit dans cette logique (j'avais deux heures et demi à tuer, entre ma lecture du moment certes dévorante ("L'homme qui refusait de mourir") et quelques Top Gear, j'avais de quoi trouver du temps pour écrire. Mais le pouvoir de "Sabine" était tel que la solution "continuer les chapitres 61 à 69"(sur le couple des vacances) était exclue, l'idée de poursuivre le chapitre 71, juste après, m'est venue comme une illumination.

Ce chapitre, intitulé provisoirement "À la recherche des macchabées" est très exactement le chapitre que j'ai crée ou je fais de l'autodérision (et on peut jouer sur l'ambivalence du terme), chapitre évoqué dans un billet de mai 2010. La suite parle de morts, comme vous avez pu le deviner au titre du chapitre, morts à priori peu importants dans la trame. Ils sont la clé de la suite et fin de DCAA, je l'ai découvert avec Sabine, légiste stagiaire et amie d'Alana, qui a décelé une fuite à leur sujet, ce qui vient débloquer à la fois le chapitre (tombé initialement sur un cul-de-sac, il prenait la poussière d'ailleurs), et par la même la fin de l'œuvre. "Mais comment est-ce possible ?" Je vous dirais tout dans la nouvelle chronologie (changements et mises au point en cours).