vendredi 31 décembre 2021

Deuxième Tome : beaucoup de retard dans le calendrier prévisionnel

Une fois de plus, je prends du retard dans la rédaction, et essayer de me justifier ne semble ne plus avoir de sens.  Il y a eu comme un effet boule de neige, la perte d’inspiration et la perte de motivation semblant s’entretenir mutuellement. Mais c’est l’incertitude sur mon avenir qui m’a le plus pesé cette année. 

Aujourd’hui, mon avenir est assuré, cela m’a rendu si enthousiaste que je me suis lancé dans de nombreux projets, mais j’ai mis du temps à réaliser que c’était au détriment de l’avancement de la rédaction de la saga. Ce manque d’inspiration évoqué plus haut, s’est maintenu malgré l’atténuation de mes inquiétudes. C’est quelque chose que je ne m’explique pas. Si j’avais de profondes contrariétés, des frustrations quelconques ou un besoin d’être rassuré, j’aurais pu agir dessus pour reprendre le cours de la rédaction. Mais ce n’est pas le cas. Je passe une fin d’année formidable à titre personnel, mais malgré ça je n’arrive pas à reprendre l’écriture de manière consistante.

Après, il est vrai que je suis dans un nouveau projet professionnel ambitieux, qui va beaucoup me demander d’un point de vue personnel. Mais je ne pense pas que cela doit m’empêcher de vivre. Je prends conscience à quel point je manque d’organisation, c’est un point sur lequel je travaille de nouveau (je n’ai pas eu le choix ce mois-ci d’ailleurs !). Je suis dans une nouvelle tentative de relancer la machine. Il me faut mettre en place des habitudes, des routines incontournables. Je l’ai fait (ou suis en train de le faire) avec succès sur d’autres aspects de ma vie personnel, au tour de l’écriture désormais. 

2021 se termine sans que je n’ai eu le temps de vraiment commencer la rédaction du deuxième tome, mais j’espère que 2022 verra de grandes avancées. À ma décharge, Il s’agit d’un des tomes délicats à mettre en place, peu d’éléments sur lesquels m’appuyer, mais aussi beaucoup de briques à poser pour la suite de l’histoire. Et toujours cette oscillation entre la crainte de ne pas faire assez bien lorsque j’avance, et la détermination de faire quelque chose, quitte à revenir dessus, plutôt que ne rien faire.

Méthode Kanata Nash, étape 9, j’attaque la mise en plan du cinquième paragraphe du synopsis. Objectif, trouver des éléments d’intrigue sans se borner à du simple remplissage. Je vais tenter de trouver d’autres moyens de me changer les idées aussi, lorsque je ne suis pas sur DCAA.

jeudi 16 septembre 2021

[SPOIL] Mélissa, un personnage précurseur...et dans l’air du temps

Avant-propos : j’ai décidé de rendre public mon plan de travail interne, pour la seule commodité de vous repérer lorsque j’écris ces billets de blog. Un dossier = un tome, c’est à dire un texte sur lequel je vais appliquer la méthode "Kanata Nash" de construction de synopsis et de plan. Mais ici un tome ne correspond pas forcément à un œuvre destinée à être publiée, à l’image du nouveau tome zéro. Idéalement, je devrais corriger la nomenclature des précédents billets, mais me connaissant...

Aujourd’hui nous allons parler d’un personnage central dans le tome 1.5 : Mélissa. Elle donne son nom au tome en question, rien que ça. Du fait de ma mémoire catastrophique, je ne pourrais pas vous faire une genèse exhaustive de ce personnage. Mais aussi loin que je m’en souvienne, Mélissa a toujours été destinée à mourrir. Oui, c’est une drôle de caractéristique pour un personnage, je sais. J’avais besoin de fournir un prétexte de deuil et de volonté de reconstruction à Léo, car je voulais retranscrire une épreuve personnelle aussi douloureuse que j’ai dû traverser. C’est d’ailleurs pour des raisons similaires que les Élian sont orphelins, mais non seulement je spoil à mort, mais en plus c’est hors sujet (pour le premier, j’ai droit car j’ai mis la balise qui va bien, pour le deuxième en revanche...). Mélissa est destinée à mourrir, mais sa mort pourtant précoce n’en fait pas moins l’un des protagonistes de la saga. C’est pour cela qu’elle est entourées de tout un tas de symboles. C’est pour cela uniquement que Mélissa est autant attaché au milieu du sport automobile, un domaine primordial pour Léo.

Mais qui est Mélissa ?

Mélissa est une brillante élève Suisse (au départ, elle devait être Nord-Américaine, mais j’ai du changé pour des raisons que j’ai expliqué précédemment, si ce n’est pas le cas j’y reviendrais). Elle fait une prépa en France car c’est une élève brillante. Mais elle, ce qu’elle veut faire, c’est travailler dans le sport automobile. Pas en tant que pilote, elle s’estime ne pas être suffisamment douée pour cela, mais en tant que manager de pilotes. Elle a un oncle qui possède une équipe de course automobile (dans la version américaine c’était son père) en Italie (dans la version américaine c’était au État-Unis, j’ai même envisager le Canada pour garder l’histoire en Amérique du Nord !). Mais il lui fallait une bonne raison pour abandonner ses études pour entrer dans le milieu du sport automobile. Cette raison, c’est Léo qui va la lui fournir. Léo souhaite devenir pilote de course, et les deux étant devenus très proches amis durant la prépa, il lui semblait naturel qu’elle devienne le manager de Léo. 

Au départ, c’est entre Mélissa et Léo que j’ai imaginé cette relation d’intime complicité. Mais j’ai réussi à faire un tel travail sur le tome 0 (désormais tome 1 dans la nouvelle numérotation) que je vais devoir me surpasser ! C’est en partie pour cela que j’ai décidé d’une telle séparation entre Ilizana et Léo à la fin du tome 1. Si je fais bien mon boulot, vous comprendrez qu’une telle chose aurait été inenvisageable entre Mélissa et Léo. Dans les deux cas, il s’agit d’«amitié» (une notion si complexe, et si pauvre en qualificatifs comparée aux relations amoureuses...), mais je souhaitais dès le départ qu’elle soit perçue comme fortement ambiguë vu de l’extérieur. Certes, ça aide dans l’idée de rendre Mélissa très importante pour Léo et pour l’intrigue, mais je voulais surtout avoir l’occasion de remettre en question cet impératif de la relation amoureuse et sa domination sur toutes les autres.

Dans ma vision originelle de l’œuvre, qui tirait un peu dans le surréalisme voire dans le  fantastique, il devait donc y avoir toute une symbolique autour de la mort d’un personnage aussi important que Mélissa. Même si je n’ai pas encore rédigé la version deux de l’histoire, je peux vous dire que je ne vais quasiment rien garder de tout ça. Il vous faudra l’imaginer...Pour vous dire : même si dans la version 1, Mélissa meurt (oui je continue de spoiler sauvagement) d’un accident de la route, il y avait tout une symbolique derrière cet accident, ses circonstances, etc. 

Mais toute cette symbolique n’est rien sans un vrai héritage, et il reste difficile de donner de l’importance aux mort·e·s dans une œuvre qui n’a [finalement] rien de fantastique (le genre littéraire s’entend, évidemment que je ne suis pas Stephen King !). Quelques références, un deuil qui n’est jamais totalement fait, ne me semblait pas suffisant, mais j’ai décidé de passer outre, en me disant que l’histoire du tome 1.5 et son intensité aura essayé de traduire cela. 

Il y aura d’abord la mort motrice de l’intrigue principale : le véhicule impliqué n’étant pas conduit par/pour n’importe qui...(surprise !). Cela va donner beaucoup plus de sens aux futures interactions concernant Léo.

Et puis, 2021 est aussi passé par là...Appréciant la vulgarisation scientifique (ayant moi-même apporté ma pierre à l’édifice), force est de constater que dans de nombreuses sphères réputées du milieu, les sciences sociales n’y ont pas la place qu’elles méritent. Pire, elles sont souvent dénigrées à des niveaux que je ne pensais tenir que de la «private joke». Préférant me tenir à distance de qu’on appelle les «drama», j’ai toujours du mal à évaluer la sévérité du phénomène. Je pense même que ce qui m’en parvient est hautement amplifié par rapport aux dissensus réels dans la communauté. 

Toujours est-il qu’après des semaines d’errements sur le synoptique, j’ai eu cette révélation, grâce à la dernière vidéo de Patchwork. Mélissa est tout simplement une ferrue de sciences humaines. Une passion qu’elle met à son service au sein de sa prépa, mais aussi auprès de ses parents, et bien évidemment dans son objectif de faire de la compétition automobile. C’est la vraie raison pour laquelle est détestée des profs : parce qu’elle n’accepte pas les règles de la prépa et fait le minimum acceptable. Les profs l’ont bien compris et lui font payer son attitude. Son histoire est aussi une belle illustration de l’opposition entre les sciences dures et les sciences humaines. C’est la raison pour laquelle son père l’a forcé à faire une prépa scientifique alors qu’il la destine à être banquière, la raison pour laquelle elle réussit aussi bien en prépa, la raison pour laquelle elle est confiante dans son projet de réussite dans le sport automobile. 

Je pourrais écrire des pages pour développer tout ça, mais ce billet est déjà bien long, même s’il s’agit de ma mise-à-jour bi-annuel de ce blog. Venons-en au point central, ce qui compte pour Léo. Mélissa lui laisse entrevoir le fait qu’avec une compréhension plus fine des sciences humaines, il est possible d’avoir bien plus de prise sur le monde qu’avec les sciences dures (je caricature un peu car il s’agit plus d’une «symbiose» entre les deux mais vous voyez l’idée). Mais cette façon d’apréhender le monde, ce ne serait pas celle qu’aurait adopté la fameuse organisation par hasard ?

À voir comment j’articulerais le passage de témoin entre Mélissa et Alana (car il y a un véritable relais sur de nombreux point de vue comme vous le découvrirez, mais je n’avais pas envisagé celui-ci). Mais vous l’aurez compris, finalement l’héritage de Mélissa sera tel qu’elle jouera un rôle clé dans la lutte contre l’organisation.

mardi 27 juillet 2021

[MEGA-SPOIL] Le personnage du Père de Mentes, une bonne idée ?

Pour l’instant il s’agit d’un billet ouvert, une discussion avec mon cercle de relecture aura lieu à ce sujet. 

Pour rappel, les parents de Mentes sont très croyants. Le père en particulier en tient une couche : il met tous les maux et malheurs de l’humanité, de sa santé fragile aux désastres écologiques, sur le dos de Satan. Si c’est l’éducation reçue par ses parents qui pousse Mentes à s’intéresser à la religion et sa critique, c’est son père en particulier qui l’incite à s’intéresser - avec un regard positif - à l’église de satan (satanisme LaVeyen). 


Je pourrais developper cet aspect, car contrairement à ce que pourrait laisser penser mon dernier billet, la question de la religion et de sa critique sera bien présente (juste très loin de l’ampleur que je voulais lui donner au départ, alors que j’étais immergé dans la contre-apologétique). Mais ici ce ne sera que d’un prochain billet. 


Aujourd’hui, puisqu’on parle du père de Mentes, et pas de Mentes lui-même, vient la question de la pertinence de ce personnage. Oui, Satan est derrière tous les coups fourrés. Mais un exemple vaut mieux qu’un long discours (oui - vous aurez tout de même droit aux deux). Suite à une blessure, Mentes doit se faire opérer, et il pense à son père, qui avait refusé tout traitement antalgique lors de sa dernière hospitalisation, pourtant assez sérieuse. Il se demande s’il pourrait se permettre un tel luxe lui aussi. Si au début il n’a pas le choix, opération oblige, la nuit suivant l’opération, il aura très vite sa réponse : clairement non. Là n’est pas lieu de détailler le martyrs du pauvre Mentes, venons-en directement à sa prise de conscience : son père est vraiment, vraiment convaincu par ses délires paranoïaques. S’il a refusé le traitement antalgique, c’est qu’il avait peur des effets indirectes de la morphine : risque de dépendance, et de décès suite à une potentielle toxicomanie en résultant. Mentes ne réussira pas à convaincre son père sur la réalité de la balance bénéfice risque dans son cas. 


Cet exemple parlant est assez représentatif du genre de délires paranoïaques très précis dont est pris son père. Certains pourraient faire sens, à qui ne connait pas le sujet, d’autres seraient sans doute qualfiés aujourd’hui de complotistes. Et là vient le moment du gros spoil : le père de Mentes est tellement sidéré par l’état du monde, qu’il est sûr «au plus profond de sa chair» qu’une entité ou un groupe de personnes, ne pouvant laisser commettre de telles infamies, œuvre en secret pour détruire le monde. Oui, dieu, comme satan, n’interviennent pas directement, mais quand satan tente les plus faibles, dieu lui travaille à faire advenir l’apocalypse au travers de ces individus ou de cette entité. Le père de Mentes est convaincu que l’apocalypse est proche (en paraphrasant la Bible, du vivant de Mentes). Il est sûr d’en voir ça et là les signes. Il est sûr de voir les mises en gardes a travers les découvertes de pollutions industrielles volontaires, de la destruction des écosystèmes pour satisfaire nos besoins de consommation, mais surtout à travers le massacre organisé des animaux non-humains notamment pour l’industrie agroalimentaire.


Si vous n’avez pas encore compris où je veux en venir, le père de Mentes «sait» à travers ses délires paranoïaques ce qu’il se passe exactement dans l’univers de la saga (et je le précise au cas où, non il n’a ni dieu ni satan dans le coup, puisque comme dans la vraie vie ils n’existent pas ;-)

C’est ainsi que je voulais distiller à partir du troisième (deuxième avec la nouvelle intro avec Sylvain ?), quelques éléments «fil rouge» sur les délirs du père de Mentes. Délires qui vont commencer à prendre sens en avançant dans l’histoire (ou pas ? Le père de Mentes n’est pas une oracle non plus).


Je ne sais pas si ce procédé a un nom, l’idée me plait mais je me demande si ce n’est pas un peu «surfait» comme l’on dirait aujourd’hui, un peu attendu, un peu trop prévisible. Pour l’instant, je ne vois que les côtés positifs, mais à part le fait de savoir que ce procédé a souvent été utilisé et qu’il manque d’originalité, j’ai du mal à lui trouver des défauts et des arguments qui iraient contre cette idée, et donc le personnage qui l’incarne. 


J’ai encore le temps de réfléchir à la question, puisque je n’en suis toujours qu’à la rédaction du synopsis du deuxième tome. Je vous ferais part du verdict de mon cercle de relecture d’ici là.

mercredi 7 juillet 2021

DCAA Et la religion dans tout ça ?

Je sais que ce n’est pas trop le cas de mon entourage actuel, mais si jamais les personnes qui m’ont connu il a «quelques années» avaient l’occasion de lire DCAA, elles s’attendraient à ce que la religion, ou plutôt sa critique, soit en bonne place compte-tenu de l’angle couvert par la saga. Et elles seraient déçues. 


Mais pourquoi ? Bien que j’apprécie fortement les travaux de critiques de la religion, j’estime que ça reste un travail de spécialiste. Aussi tentant qu’est l’idée de casser du sucre sur les grands dogmes religieux de notre époque, j’aimerais le faire de manière constructive si je devais le faire. Donc non la religion ne sera pas démontée joyeusement dans DCAA. 


C’est peut-être même le contraire que je vais faire ! Bon j’y vais un peu fort en disant les choses ainsi, mais j’ai envie de montrer que la religion est certes une forme de faiblesse dans la société d’aujourd’hui, voire une véritable plaie dans ses expressions les plus extrêmes ou les plus rigoristes, mais je voudrais insister sur le fait qu’être croyant ne fait pas de quelqu’un une mauvaise personne*.


En fait, si je ne veut pas accorder d’importance au problème que représente la religion (car je tournais autour du pot depuis le début), c’est que le vrai problème est ailleurs ! Il s’agit du mondes des croyances irrationnelles, dont la religion n’est qu’une expression comme une autre. En juillet 2021, on pensera particulièrement aux anti-vax dont l’influence est particulièrement tangible dans ce contexte pandémique, mais chaque cause majeur a ses détracteurs, et ces formes de croyances sont un puissant moteur à l’inaction voire à des actions contreproductives. Ainsi en juillet 2021, comme depuis des décennies désormais, la cause majeure pour laquelle lutte l’humanité est la préservation du climat, et beaucoup de torts ont été fait à ce sujet et continuent d’être fait à cause de ces croyances. 


Pour revenir au sujet (car on en est sorti aussi vite qu’on y est entrés…), j’aimerais insister dans le tome 3 (hmm une mise à jour sur la nomenclature des tomes s’impose…) sur l’importance de séparer les individus de leurs idées, à travers une expérience qui sera le prolongement d’un épisode ayant pris place dans le tome précédent, avec le détestable personnage de Maurice. C’est facile d’aimer et s’entendre avec des personnes avec lesquelles on est d’accord. Facile de détester et ne pas s’entendre avec les personnes avec lesquelles on n’est pas d’accord. Mais comment faire lorsque l’on doit collaborer avec des personnes avec lesquelles on découvre que l’on n’est pas du tout d’accord, et qu’on appréciaient juste avant de le découvrir ? C’est ce défi que devront relever Léo et Sylvain à partir du tome 3. 


Je veux ce billet comme un introduction à des commentaires que je ferais de l’œuvre une fois entièrement rédigée, j’espère avoir l’occasion d’en faire d’autre de ce type, avoir ce format thématique «plus construit» pour les prochains billets du blog.


*Tellement de références nécessaires pour ce billet de blog mais surtout pour cette seule phrase ! Pour l’instant, ne vous contentez pas d’une lecture superficielle de ce passage !

jeudi 17 juin 2021

Premier tome terminé ! Nouveau plan pour la saga et passage au deuxième tome !

 Après des semaines de laborieuse relecture, le premier tome est enfin prêt !

C’est l’occasion pour moi d’agrandir un peu le cercle de relecture, mais comme j’espère être proche d’un rendu final (moyennant d’éventuels ajustements une fois l’ensemble de la saga terminée), j’espère ne pas décevoir mon premier lectorat !

Côté plan, il y a du changement ! Mon plan de travail comporte 9 tomes (la saga n’en comportera que 7 !). Pourquoi me diriez vous ? parce que certains éléments (notamment tout ce qui a trait à l’organisation) nécessitent des développements que je dois mettre à l’écrit, même s’ils ne seront pas dans l’œuvre finale. Pour l’instant je ne prévois pas d’aller au delà du synopsis (ce serait pousser trop loin, je n’en vois pas l’intérêt), mais il ne faut jamais dire jamais ! Ce nouveau plan me fait dire qu’il serait grand temps de remanier les libellés du blog, mais je n’ai pas encore décidé si je pouvait rendre ce nouveau plan de travail public...

À présent, je vais reprendre l’étape 6 du plan Kanata Nash pour le tome 2 (pour lequel j’ai eu pas mal de bonnes idées ces dernières semaines !), le synopsis et le plan ne me paraissent plus très loin ! Si je dois retenir une chose du travail sur ce premier tome, c’est de ne pas survoler l’étape du plan. J’ai pas mal improvisé à force de devoir le remanier, mais je réalise que cela aurait été plus simple de le creuser davantage avant la rédaction, et surtout le mettre à jour en temps réel lors des modifications en cours d’écriture.

Prochain point lors de la fin du travail sur le tome 2 ?

mardi 30 mars 2021

[SPOIL] Tome 0 : le problème du prologue

(Spoil dans le dernier paragraphe uniquement)

En attendant de faire un point en cette fin de printemps qui s'annonce radieux (météorologiquement parlant), je tenais à vous tenir informé de ma progression. Je suis actuellement aux trois quart de rédaction du premier tome 0, avançant plus vite que les semaines précédentes...mais avec de la réécriture à venir.

Comme annoncé dans le billet précédent, je travaille sur une base d'un tome 0 dédoublé : il y avait bien trop de détails à développer pour que cela soit digeste. Et je ne voulais pas d'un tome 0 de 500 pages. Mais est-ce pour autant que je souhaite deux tomes 0 de 250 pages ? L'avantage de ce découpage, c'est qu'il rajoute de l'action, des éléments d'intrigues. D'autant qu'ils ne sont pas «inventés» pour l'occasion, c'est juste que la nouvelle structure me donne l'occasion d'expliciter ce qui serait normalement passé sous silence. 

Mais je n'ai pas réglé le problème de fond : le volume de détails. J'ai bien conscience que ce sont autant d'éléments qui auront tout leur charme voire leur importance pour une personne ayant commencé l'arc principal. Mais pour quelqu'un qui découvre «l'univers». Sur la méthode, j'ai réalisé que j'avais pas mal outrepassé le plan, à chaque fois pour des motifs différents. Le plan n'était pas adapté. S'il m'aide à savoir où j'en suis dans la rédaction, je ne pense pas normal que je doive réécrire le plan à chaque progression dans le texte. Il n'avait pas le bon niveau de détail. 

Il semble que l'intrigue se prête à un plan d'environ 180-200 lignes par tome, le fait que je sois au-delà de 250 lignes pose problème. En me concentrant sur ma nouvelle vision du plan, j'ai pu rédiger 3 chapitres (sur base de mon chapitrale actuel) très satisfaisants, je compte appliquer cette méthode pour reprendre la rédaction du début du texte. Cela devrait me conduire à un volume plus raisonnable, et ramènera la question du début au premier plan : un ou deux tomes pour le «tome 0» ? 

Petite anecdote pour finir : je trouve que le Grand Prix de Formule d'ouverture de la saison 2021 résonne particulièrement bien dans ma vision du championnat Elite auquel prend part Léo. Si l'on fait un parallèle entre notre protagoniste et Lewis Hamilton, la victoire était certes à sa portée, mais c'était un gros challenge à accomplir. Tous deux ne partaient pas favoris, et c'est au prix d'une exécution parfaite, d'avoir gardé la tête froide tout du long qu'ils ont arraché la victoire. 


dimanche 24 janvier 2021

[NO SPOIL ?] Billet surprise ! De la part du roi de la déviation....

 Je suis déchiré par des sentiments contradictoires à l'issue de ces premiers mois de travail non-stop. À la fois très enthousiaste, voyant que le projet devient de plus en plus concret, et frustré de voir que tout ne se passe pas comme prévu...

ÉTAT DES LIEUX

1. Déviation sur le calendrier 

La rédaction est bien plus longue que ce que j'avais imaginé. Nous sommes fin janvier et je suis toujours sur le tome 0. Et je ne suis même pas à la moitié !

2. Déviation sur le plan

En cause, et c'est plutôt une bonne chose finalement, j'ai trouvé plein de bonnes idées, très enrichissantes, qui n'étaient pas prévues dans le plan. Mais cela tend à rallonger le texte et/ou le déséquilibrer

3. Déviation sur l’intrigue ?

Quitte à m’écarter du plan, j’ai trouvé opportuniste de développer les sous-intrigues. Elles ajoutent de la cohérence dans l’histoire, et m’ont même permis de faire des liens intéressants avec plusieurs éléments de l’univers décrit. 

BILAN :

1 Un calendrier provisionnel complément caduc

On oublie le tome 1 pour ce début d’année 2021, ce n’est complément pas à l’ordre du jour. J’ai déjà pas mal de choses à retravailler sur ce premier jet de tome 0, donc au mieux 2021 sera consacré aux tomes 0 et 1.

2 Vers un nouveau split ?

Plus de 200 000 signes et je ne suis toujours pas à la moitié de l’histoire. Pire. Je me suis pris en flagrant délit d’abréviation du texte pour à la fois gagner en vitesse et rester dans les clous. Mais peut-être que ma première approche en terme de rythme et de densité du texte est bien la bonne, auquel un split du tome 0 devient nécessaire...

3 Plus d’éléments sur l’histoire parallèle*

Je ne sais pas si l’on peut parler de spoil en évoquant Ernest, c’est littéralement le premier personnage que l’on rencontre en entrant dans la saga. Un point qui me gênait pas mal, c’est le fait de ne pas vraiment pouvoir parler de ce qu’il fait. En cas de split, je serais obligé d’en dire deux fois plus sur lui, du fait de la manière dont est censé être agencé le premier tome (agencement que je garderais forcément pour le deuxième). Cela ne se fera pas sans difficulté : le rythme de l’histoire parallèle n’est pas idéal par rapport à l’histoire principal. Mais si je trouve une solution à cette difficulté, je résoudrais plus d’un problème en une fois !