lundi 31 octobre 2016

[Running Gag] «Hé les gens, j'ai une idée absolument géniale !»

Comme je me répète, je me permets un peu d'autodérision. Cela fait du bien, car ce n'est pas facile en ce moment (et je me répète encore).

Plus sérieusement, cela fait 12 ans que j'ai eu l'idée d'écrire un roman, et même si le projet de départ était trop limité pour être partageable, ce qui a suivi avait un énorme potentiel...mais ne correspond plus à ce que je suis. Voire à ma vision de ce que serait une histoire intéressante à partager, il s'agit notamment d'un dosage entre plusieurs éléments (intrigue, tension, humour, anecdotes, messages de tous types, clins d'œils...).

Kanata Nash comme juge de paix

Un point important, cependant, est l'apport de la méthode Kanata Nash. Sans m'étendre sur le sujet, elle m'a fait prendre conscience du fait que si la partie «Annecy» avait ce potentiel pour être cette intrigue intéressante, ce n'était pas le cas de la partie «Clichy» qui en constitue plus un «préquel» qu'un vrai premier tome d'une trilogie. Quant à «Mon combat contre les maîtres du mondes», troisième tome de cette trilogie, il s'annonçait d'une part répétitif dans la forme (démonter de fausse bonnes idées les unes à la suite des autres), et trop gourmand en terme de recherches nécessaires (tu m'étonnes, on parle quand même de sauver le monde [de manière diplomatique] !). Pourtant l'idée sous-jacente était vraiment enthousiasmante à mettre en scène.

Un mot sur le 4ème volet de la trilogie (oui, je sais, ça colle pas...) : c'est du béton, du béton armé même ! Bien que je n'ai pas été très loquace à son sujet, je le reconnais.

Bon, du coup, qu'est-ce qu'on fait ?

Le constat est là, il ne s'agit plus de remanier quelques texte. Le travail à faire est plus profond que ça. Je ne me sens pas non plus de me lancer dans le projet d'une tétralogie (du moins pas tant que les trois premiers volet ne sont pas tous d'aplomb). Fusionner MCMM avec le petit nouveau ? Impossible. Plus facile de le réintégrer dans la partie Annecy.

Retour aux origines ? Bah oui, pourquoi pas ? Au départ les parties Clichy et Annecy étaient une seule et même œuvre entrelacées, d'où leurs noms (qui sont des noms de travail, je tiens à le préciser/rappeler). À ce stade de réflexion, j'en suis arrivé à la conclusion que c'était possible jusqu'à un certain point. Explications

«Clichy» est décomposé en deux partie : l'année scolaire 2004-2005, et «juillet et août». Autant la première se prête à l'entrelacement, autant la deuxième pas du tout. Car c'est une récit cohérent à part entière comparé à la suite d'anecdotes que constitue l'année scolaire. Or l'année scolaire est déjà un prétexte (une introduction) pour la partie juillet-août. Si je devais choisir de garder l'une ou l'autre, ce serait sans hésiter la deuxième partie.

Les chiffres, les symétries, tout ça, tout ça...

Mais mon côté maniaque, si longtemps renié, vient de me souffler une idée. Je ne suis pas parti sur l'idée d'une trilogie pour rien. Il y avait une certaine symétrie séduisante dans l'idée, même si je ne la savais pas parfaite (rien à voire avec le fait qu'elle ne puisse être axial, car les symétries radiales sont tellement plus intéressantes...).

Le problème était vite trouvé. Léo est le protagoniste de la partie Annecy, Alana a pris de l'importance, lui étant proche. Importance qui justifiait selon moi de faire de Nicolas, petit amie de cette dernière qui n'apparait qu'à partir du réveillon japonais, le protagoniste du troisième volet de la trilogie. Or, un certain Atalan était celui du 1er volet, est aussi celui du nouveau projet sur lequel je bosse. C'est évident, autant Atalan et Léo sont Légitimes, autant Nicolas ne l'est pas, et je ne laisse aucune place à Alana. 

Ce qui veut dire....que je dois revenir à une trilogie. Mais je ne peux pourtant pas fusionner «Annecy» et «Clichy» complètement. Sauf si...

Si je dois revenir à trois parties, et qu'Alana doit être la protagoniste de l'une d'elles...«mais c'est absurde car ça complique les choses plus que ça ne les simplifie !». En fait pas du tout, et ce du fait de l'idée que j'avais derrière la tête pour justifier TOUTE la partie «Clichy» au sens Kanata Nash du terme. Étrange retournement de situation, non ? J'espère que vous serais en mesure d'en admirer bientôt la réalisation !