mardi 22 février 2022

[SPOIL] DCAA : «Prot-antagonistes» et anti-climax

 Pour écrire cette saga, je n’ai pas pris de cours de dramaturgie, si ce n’est les conseils du blog de Kanata Nash. Je ne suis pas le plus grand consommateur de fictions, loin de là, mais pour autant, je mets un point d’honneur à éviter autant que possible certains lieux communs.

Je ne pensais pas avoir de matière à en faire un billet, tant cela me semble difficile à expliciter, mais il se trouve que la série Ted Lasso (spoils à venir) m’a fait prendre conscience que j’avais pris d’entrée de jeu, il y a «quelques» années, deux décisions dans ce sens (parmi sans doute d’autres donc) : la création d’un protagoniste ambigu et la mort d’une protagoniste.

Alors pour le deuxième point, j’ai fini par réaliser que finalement, un anti-climax sous cette forme est quand même très bateau, et de nombreuses œuvres de fictions dans la nouvelle génération de séries des années 2010 renforce ce tropisme. Mais même si ce n’était pas la motivation de départ, la mort de Mélissa (aucune surprise pour les habitués du blog, mais ma mauvaise mémoire m’a quand même demandé de vérifier si je l’avais déjà évoquée) pose une question très intéressante : que ce serait-il passé si elle était toujours en vie ? Pour rappel, elle a été tuée dans un accident de la route, certes dans des circonstances particulières, mais c’est le symbole même d’une mort évitable. Personne n’en voulait à sa peau par exemple, contrairement à ce que vivent d’autres protagonistes. Pour autant cette mort a crée des dynamiques d’interactions entre les protagonistes qui vont se montrer décisives. Peut-être pourrais-je développer la question dans un billet dédié. 

Quant à la question de Maurice (oui, c’est de lui dont il s’agit), à l’époque où je l’ai crée lui aussi (même s’il est «plus récent que la mort de Mélissa»), j’avais l’impression que la dramaturgie se jouait entre protagonistes et antagonistes, autour desquel·le·s gravitait les personnages secondaires. Maurice serait alors l’antagoniste qui sort du lot. Ou le protagoniste qui sort du lot. Tantôt un allié de Pilotage Passion, tantôt le rival de Sylvain, qui souhaitant «vaincre Maurice» (symboliquement, donc plus que simplement lors d’un duel), relance la recherche de «la fille» mais fait tomber la couverture mise en place par ses parents, déclenchant les évènements du [3ème ?] tome. En termes simples (comme ceux avec lesquels je raisonnais à l’époque), Maurice n’est ni méchant, ni gentil, il est juste porté par ses intérêts propres. Il est même exemplaire sur ce point, se plaçant toujours avant les autres, mais faisant preuve d’une étonnante honnêteté intellectuelle en l’assumant pleinement et ouvertement, et par extension en partageant une lecture du monde qu’il estime la plus juste, quitte à ce qu’elle ne soit pas la plus flatteuse. Là aussi je pourrais m’étendre sur le personnage à l’occasion.

Vous l’aurez compris, Jamie Tartt et la défaite de Richmont lors de son dernier match de la saison 1 était de bons prétextes pour lever le voile sur quelques aspects de DCAA, et encore je n’ai réalisé dans quoi je m’embarquais qu’en rédigeant le billet, d’où la grande simplification au final, et la possibilité de détailler ces éléments d’intrigues dans de futurs billets.

dimanche 20 février 2022

Nouvelle approche dans la rédaction

 J’ai beau essayer, je n’y arrive pas. la période n’est pas propice à la rédaction. J’ai l’impression de devoir bloquer un temps précieux par ailleurs en cette période de formation pour un résultat....plus que décevant. Je vais devoir «briser la chaîne»*. 

À moins que...je ne change provisoirement d’objectif. Derrière mon idée d’au moins consacrer quelques minutes chaque jour à DCAA, l’idée de ne pas totalement partir de zéro, me faire un résumé de plusieurs minutes (comme au début des séries) avant de reprendre la rédaction. Mais je ne pense pas le faire de la bonne façon. Certes, je «coche une case», mais je ne fais que ça. Je teste depuis quelques jours un nouvelle exercice, dans la fin des années 2010, on appelait ça «être méta». À défaut de pouvoir rédiger ce que je voulais rédiger, je m’autorise à n’écrire (à part, bien entendu) qu’une phrase racontant ce que j’aurais aimé écrire ce jour. Ça me parait 1000 fois plus productif que ce que je faisais la plupart du temps.

À part cela, j’ai également une autre piste pour continuer d’avancer. En fait, plus qu’une simple piste, j’aurais l’occasion d’y revenir ! ;-)

*Puisque je vous ai recommandé cette vidéo, je dois aussi vous partager celle-ci, en guise de mise en garde.

mercredi 2 février 2022

Deuxième tome : enlisement dans le plan...bientôt le bout du tunnel ?

 En ce début février, c’est toujours à petit pas que j’avance dans le plan, quasiment ligne par ligne...les jours où je trouve de quoi avancer. je suis en plein dans un arc qui n’existait pas ou qui n’était pas développé dans la précédente version de la saga. Et comme évoqué précédemment, hors de question de faire du remplissage.

En fait, ce n’est pas tellement une question de contenu à trouver, que d’articulation de ce dernier. La rencontre (et la présentation) de Mélissa est un élément crucial, d’autant plus qu’elle joue désormais un rôle plus important dans l’intrigue grâce à mon inspiration de fin d’année dernière. J’ai prévu plusieurs dialogues abordant des sujets importants, mais je suis piégé par le fait qu’ils nécessitent une chronologie implicite, surtout quand on prend en compte des éléments extérieurs (interactions avec l’équipe pédagogique et les autres élèves, éléments ayant mis à distance Alexandre, remobilisation de Léo face à ses premières difficultés en prépa).

Ce n’est qu’un moment difficile à passer, d’autant que je ne dois pas m’y étendre, car plein de choses attendent notre duo dans leurs deux années de prépa, et il ne faudrait pas que ce mois de septembre 1995 prenne un tiers du tome !

Je suis aussi ralenti par le contexte extérieur, formation oblige, le temps que je peux consacrer à DCAA est compté. Mais une fois le gros morceau actuel passé, je devrais avoir davantage de temps libre !