jeudi 19 décembre 2013

Clichy : Une rencontre improbable

Tout d'abord je profite de ce billet pour louer une fois de plus la méthode Kanata Nash. C'est limite si je me prosternerait pas devant tant cela m'a apporté. Non content de structurer ma trilogie (après avoir contribué à rendre pertinent ce format moins prise de tête pour la rédaction de mon œuvre), cette méthode a fait émerger de nombreux points saillants de l'intrigue, de nouvelles situations aussi insolites qu'essentielles.

Et ce soir, alors que je viens de boucler l'étape 3, une nouvelle idée m'est apparue. Il s'agit d'une rencontre «improbable», mais pourtant si essentielle au dénouement....du deuxième tome !!

Je ne vous en dit pas plus pour ne pas spoiler (et devoir affubler l'article d'un  «SPOILER ALERT»), mais je suis tout aussi impatient que vous de livrer ce premier tome....

Point Katanash : Étape 3 bouclée. Étape 4 (entamée de longue date...) sur le point d'être bouclée elle aussi...

mercredi 11 décembre 2013

«Clichy» : Une dernière ligne droite sous forme de «Méthode Kanata Nash»

En cette fin 2013, le ton est donné : je VEUX terminer le premier volet pour attaquer sereinement le tome «Annecy». 

Bonne nouvelle ! Ayant relu tout mes brouillons, j'ai eu cette impression «J'ai tout le texte qu'il me faut (à part quelques transitions), il me manque juste la trame». Ce n'est qu'une question de structure. Le problème sera levé si j'avance de quatre étape dans la méthode Kanata Nash (j'en suis à l'étape 4). Et j'ai même du matériel pour l'étape 5.

Y a plus qu'à...

mercredi 20 novembre 2013

Un médecin fort peu indiscret...


Pour en dire un peu plus sur la triple imposteur qu'est susceptible d'avoir vécu Léo, un petit mot sur le texte que j'ai improvisé dans le cadre d'une interview (et qui ma foi, pourra être conservé en grande partie) :

Le mexique a eu son alerte pandémique fin 2009, Dans DCAA, l'alerte ne concerne pas la grippe et a lieu au Japon sept ans plus tôt. Ce qui oblige notre protagoniste qui a eu la bonne idée d'y séjourner pour une simple signature a passé un examen médical. Arrive alors une scène ou l'on en apprend plus sur lui...

Cette scène aura un écho dans MCMM, sur laquelle je bosse en ce moment. Peut-être que je vous en dirais davantage lorsque j'aurais terminé ce passage !

lundi 16 septembre 2013

[synopsis][SEMI-SPOIL] Lumière sur le piège de Nicolas : s'est-il jeté dans la gueule du loup ? 1/2

Le directeur du Comex vient de l'officialiser. Il cède sa place à son fils, dont les responsabilités seront effectives au bout de deux ans d'intérim par le Conseil d'Administration. 

Il est temps de rendre la monnaie de la pièce aux industriels qui ont usé de la caution du Comex pour s'adonner à des pratique bien trop souvent répréhensibles. À l'aide de l'expertise, la puissance et l'influence développée par le Comex, Nicolas souhaite trouver des solutions aux problèmes économiques et sociaux, la plupart étant générés directement ou indirectement par leurs clients (potentiels ou effectifs). Aborder la question sous cet angle, c'est un peu leur déclarer la guerre, il faudra se montrer très tactique, et restructurer le réseau des relations politiques. 

Et concrètement, on fait quoi ? Le CA refuse de se mouiller et c'est à Nicolas de décider par où commencer. Nicolas décide d'attaquer par le volet humanitaire, par le bias d'une fondation montée par l'occasion. Comex ou pas ? Cette fondation plus ou moins indépendante rencontre très vite le succès, et Nicolas obtient l'effet d'émulation qu'il cherchait à susciter auprès des citoyens. 

La fondation de Nicolas suscite des vocations qui ne manquent pas d'affecter les multinationales : développement du bio, du local, boycott des produits dénoncés pour lesquels un réseau très efficace propose des substituts, début de remise en cause concrète de l'obsolescence programmée. Autant dire que les industriels ne vont pas en rester là. En se détachant plus ou moins du Comex, Nicolas a certes préservé le Comex, mais pas sa peau. La mode étant à la déchéance des personnalités (pas besoin que je vous cite des noms, lisez l'actus, vous ferez le même constat qu'eux...), les multinationales décident de pourrir la réputation de Nicolas. Cela est suffisant, et en fin de compte moins risqué qu'un malencontreux accident.

Comme de grands nom avant lui, Nicolas a le droit à son lot de rumeurs. Nicolas a le choix entre prendre le risque de les démentir (et d'y perdre sa crédibilité, et donc sa fondation, voir sa place de Directeur du Comex ?) et de s'expliquer. Réussira-t-il son exercice de communication ? Cela se fera-t-il au prix de l'influence de Comex ou de sa fondation ?

«Mon Combat contre les Maîtres du Monde» : PROLOGUE

Nicolas est le fils du Directeur du Comité d'Expertise Éthique auprès des industries, ou ComEX/Comex. Cette entité est chargé de valider les business plan de multinationales, et propose des solutions pour leur éviter d'aller au clash avec les autorités locales ou des ONG (environnementales, gardiennes des droits de l'homme...). Nicolas est aussi un grand fana de sport automobile, et la fortune familiale lui permet de donner libre court à ce passe-temps. 

Dans le sport Automobile, Nicolas a bien des modèles en Tourisme ou même en Formule 1, mais son idôle absolue, c'est Alana Elian, une jeune Drifteuse prometteuse ayant un beau palmarès au Japon, et qui souhaite sévir en Europe...

La suite était tout bonnement inespérée. Nicolas rencontre Alana peu après son retour. Mais tout n'est pas tout rose, malheureusement  c'est le contexte dramatique du retour de Miss Elian qui les a rapproché. Faisant preuve d'un grande dévotion, Nicolas se révélé d'une aide précieuse. Alana le lui rend bien, débute une relation entre les deux...

Alors qu'Alana se coupe totalement de l'Automobile. Sylvain, son frère, fait décoller Pilotage Passion, une association de promotion du sport automobile et de civisme sur la route. Nicolas aime l'idée, et le pousse à faire une présentation au TED, pour susciter des vocations. À ce jeu, Sylvain a parfaitement réussi son coup, puisque Nicolas lui-même fait partie des nouvelles vocations.

Nicolas souhaite faire de même au sein du Comex, qui commence à subir des coup durs de la part de ses propres clients. L'orientation vers les startups, initiée par son père, et dont Pilotage Passion a bénéficié, n'est pas suffisantes aux yeux de Nicolas. Son père n'est d'ailleurs pas loin de renoncer, il décide alors de redessiner les missions du Comex. Les multinationales ont joué de la réputation du Comex ? Il est temps de les combattre de front dans leur hypocrisie. Il est temps aussi de réparer les dégâts de ces dernières, qu'elles aient adhéré au Comex ou non.




mercredi 11 septembre 2013

Nicolas, un homme qui a la main sur le cœur...mais cela ne suffit pas toujours !

Forts des effets inespérés* de mon précédent billet, voici un autre sujet qui me tient à cœur de mettre en avant dans MCMM. 

Nicolas est un être généreux par nature (C'est ce que donne une lecture rapide de l'intrigue). Cela tombe bien, c'est aussi un homme fortuné (enfin...je n'en dis pas plus pour le moment).

Je souhaite consacrer un volet aux dons «matériels» (au sens large) individuels. Pour comprendre mon engouement sur le sujet, ce numéro de spécimen devrait suffit.

L'argent ne fait donc pas le bonheur, mais contribue...à faire celui des autres ! Ça, Nicolas, il l'as bien compris...et vous aurez compris qu'il est dans la situation du millionnaire du reportage qui décide de tout plaquer pour vivre simplement (on en reparlera).

C'est ce qui le mènera à cette première expérimentation (désolé de dévoiler le scoop ainsi, mais je joue ici la carte de la superstition) : Nicolas est un cycliste assidu, et il découvre un jour le vélomobile. Ni une, ni deux, il s'en achète un (et même plusieurs !) dans la foulée. Trouvant le concept si génial, il s'étonne que si peu de monde franchisse le pas**, y compris - comble du comble ! - chez les vélocouchistes passionnés. 

C'est là qu'au détour d'une conversation, Sylvain (qui a les pieds sur terre avec son salaire d'ingénieur consultant) lui dit : «eh bah t'as qu'à leur offrir, tu verras s'ils n'en veulent pas !». Comme il en avait largement les moyens, Nicolas décida de prendre Sylvain au moment. Quelques minutes pour dessiner le projet avec Sylvain, et quelques semaines à peine pour le mener à exécution : offrir une année de la production mondiale de vélomobiles aux passionnés.

À l'aide de quelques contacts côtés constructeurs, côté revendeurs, il a pu estimer le volume de l'offre (plus pour évaluer la demande potentielle que pour chiffrer le coût de l'opération...). Puis il a fait le tour des milieux spécialisés (Forums, salons, événements vélos couchés) et a regardé le carnet de commande des constructeurs. Il a alors remboursé toutes les commandes passées depuis le 1er janvier, et paie les commandes prise jusqu'au 31 décembre de l'année en question (rendez-vous compte, je décris là le rêve de tous les aspirants vélomobilistes, dont je fais partie !).

Malheureusement, tout n'est pas si simple. L'opération engendra un bond dans les commandes qui allongea considérablement les délais de livraison, et les revendeurs se sont retrouvés littéralement saturés, ce qui n'était d'ailleurs pas bon signe pour les éventuels retours SAV.

Une grosse pagaille qui au final se terminera bien pour tout le monde, en particulier pour les nouveaux acquéreurs qui ont vu leur rêve inespéré se réaliser (dans le pire des cas au bout d'un an, mais qu'est-ce un an de bonheur dans l'attente du père Joël par rapport une dizaine d'année d'épargne à la dure ? Les acheteurs remboursés ont également apprécié attendre six mois de plus pour avoir une machine gratuite...). Mais dans cette expérience grandeur nature, dans un «petit» univers de l'économie aux paramètre (relativement) simple, Nicolas a bien compris que non, l'argent ne fait pas tout....

La suite (et donc les problèmes choisis par Nicolas, les confrontations plus sérieuses, et les solutions trouvées par Nicolas) dans l'œuvre complète de MCMM.

*Je tiens à préciser que les consignes ont (pourtant) été respectées...

**Rappelons ici que ce n'est pas donné : voir cette page.

lundi 2 septembre 2013

Histoires de couple : mais de quoi je me mêle ?

Fort de ma légendaire «pauvreté matrimoniale»*, j'ai osé inclure deux histoires de couple au cœur de l'intrigue. Contrairement à celle du couple formé par Alexandre et Ilizana dans le deuxième volet de la trilogie, quasiment invisible, ou même celui suggéré en toute fin du premier volet (je n'en dis pas plus, spoil inside), nous avons ici affaire à deux couples dysfonctionnels.

Pour le premier, Alana et Nicolas, Cela se termine d'entrée de jeu par une séparation pure et simple, ce qui aura une forte incidence sur la suite des événements. Malgré tout, les ex-tourtereaux seront bien obligés de rencontrer pour trouver une solution à la crise qui les traverse (mais quelle crise ?)

Pour les seconds en revanche, cela tiendra une partie de l’intrigue, mais les mauvaises langues diront que c'était couru d'avance. En effet la copine de Sylvain (qui apparaît à la fin du volet «Annecy»), est une forte tête, d'une personnalité plus prononcée (Alana est invisible à côté d'elle). Belle et brillante, elle n'est pour autant ni possessive  ni manipulatrice. J'ai essayé de de décrire une relation conflictuelle qui n'a pas vraiment de cause possible.

Vais-je faire de ces deux histoires deux témoignages crédibles ? Réponse bientôt (enfin je l'espère).

*Il s'agit plus de sobriété que de détresse matrimoniale, alors s'ils vous plaît, ne m'envoyez pas de mails apitoyés sur ce sujet !!

lundi 26 août 2013

Une rentrée d'inspiration !

Je savais que je n'étais pas à l'abri de surprises...mais à ce point là ? De grands chamboulement personnels ont par un effet très indirect débloqué les rouages de mon inspiration. Ces changement étant ce qu'ils sont, ma nouvelle cible d'inspiration est le texte de Mon Combat Contre les Maîtres du Monde, et non plus «Annecy» comme auparavant. 

Deux tendances :
-Ce troisième volet s'annonce plus que jamais comme un gros «spoil» pour la partie Annecy. Je pense au texte que je rédige et que j'ai appelé Espionnage. Ce texte pourrait même être l'élément perturbateur principal.
-Tout comme dans «Annecy», il y aura un magistral coup de théâtre. Magistral car non prévisible (parce que lorsque l'on lit un roman, on s'attend plus ou moins à la nature du coup de théâtre). Attention, je ne cherche pas à venter une quelconque ingéniosité de ce dernier par rapport à mes propres lectures (tout au mieux à le rapprocher des plus beaux coups de théâtres que j'ai pu rencontrer), juste vous dire qu'il ne faudra pas vous fier à la quatrième de couverture...

Je n'en dis pas plus pour aujourd'hui, mais restez branchés pour connaître la suite !

lundi 5 août 2013

Expectatives paralysantes

Ma formidable inspiration pour la partie s'est évaporée...En cause ? D'importantes perspectives, certes plus positives que négatives, mais qui me préoccupent beaucoup au point de m’obséder. Du coup, j'ai plus la place pour penser à autre chose.

Bon, j'arrive tout de même à écrire, mais il s'agit de bout de textes insignifiants pour lancer une idée.

Et la surprise de la rentrée ?

Ça paraît loin, mais c'est en fait trop proche par rapport à ma situation. Sauf énorme happy end garanti, je devrais me traîner cet état au moins jusque là, et donc plouf la surprise. Mais qui sait, peut-être que moi aussi, je pourrais me surprendre !

jeudi 18 juillet 2013

Exercice de style : utiliser l'actualité pour rédiger un aperçu du roman

Voilà que je me grille la politesse ! Avant même d'avoir achevé mon billet sur la physionomie de ma trilogie (admirez l'effet Retour dans le Futur, allusion à ce rétrolien qui n'existe pas encore !), voilà que je suis en mesure de vous présenter une petite démo du troisième volet : Mon combat contre les Maîtres du Monde. 

Synopsis [de la démo] : Nicolas, qui travaille en étroite collaboration avec Sylvain, vient le retrouver pour récupérer son rapport mensuel de veille des initiatives («une bonne idée pour changer le monde»). Le sujet du jour  est non seulement un sujet d'actualité, mais en plus très sensible. J'espère qu'en m'appuyant moi aussi sur l'actualité, qui plus est d'un sujet sensible, je n'attirerais pas vos foudres comme l'a fait Sylvain...

Pour la première fois depuis près d'un an, je pouvais deviner le contenu de la veille des initiatives réalisés par Sylvain. Malheureusement, le sujet du jour n'étais pas glorieux. 

-Alors comme ça on ne peut pas faire plus gonflé que Dick Demon ?

-Si tu penses à Eddy Shinen, je ne suis pas sûr qu'on puisse encore parler de «Robin des bois»...As-tu seulement le titre de l'Expé : «Un forcené prétend pouvoir faire sauter toutes les centrales thermiques à flamme françaises» ?

-Ça ne vaut pas Weevers : «L'homme qui valait 1 milliard». « Le procès du terroriste Eddy Shinen, qui a commencé ce matin, livre ses premières informations.»

-Sylvain, l'actualité ne te réussit pas. Je t'avais demandé une période de recul sur ce que...

-On ne peut pas dire que j'en manquait pour mon dossier des Kickstarters !

-Sylvain....il y a ce qu'on appelle un juste milieu. Pour le kickstarting, c'était clairement trop tard, le site était même en ligne. Comment aurais-je pu le soutenir ? En donnant un euro à chaque projet ??

-Non, simplement participer à sa promotion, le faire connaître au grand public...

-Revenons à ton dossier de ce mois, que t'as du pondre en quelques jours si je comprend bien.

-Les délais ne présagent pas de la qualité...

-Passons. Pour cette affaire, si je comprends bien, le type a infiltré en une nuit les trente sites de production thermique à flamme de France, avec une centaine de complices seulement, a fait déposer près des zones sensible un «outils» et son mode d'emploi, et tout ce beau monde serait reparti incognito ?

C'est à peu près cela. Une nuance à apporter : Il a présenté six outils différents. Les réalisations serait assez sommaires, ce qui en fait leur force, et le fait qu'elles soient tenues confidentielles. De plus, trois d'entre elles ne passent pas aux détecteurs de métaux.

-Et il a clairement dit avoir fait cela pour contrer les écologistes qui infiltrent les centrales nucléaires ?

-Non, le procès a apporté des précisions utiles là dessus : il n'a été qu'inspiré par les écologistes, mais il avait déjà pour but de faire un presqu'attentat pour lever des fonds. Il commentait d'ailleurs «Tout le monde me prend pour un fou, sauf les spécialistes qui connaissent bien le sujet. Je suis en négociations avancées pour faire acheter mon silence.». Et effectivement, personne ne l'avait pris au sérieux au point qu'il a pu obtenir sa rançon avant de se faire arrêter...

-Je sais que Léo, si. Lors de notre dernière entrevue, nous commentions les précédentes infiltrations de ces terroristes écologistes. 
«-Ils jouent à un jeu très dangereux», m'avait-il dit. «Les centrales à flammes sont bien plus vulnérables. Considérées comme moins critiques, elles sont moins surveillées, et il suffit que des terroristes aient quelques notion en électricité pour faire de gros dégâts». Et aujourd'hui, nous avons ce crétin qui vient de faire le rapprochement entre électricité, centrales thermiques et terrorisme. 

-Pas si crétin que ça ! Il n'a jamais fait ce rapprochement, il a d'ailleurs pris le temps de monter une opération simultanée, très coûteuse pour lui, pour mettre l'accent sur le risque de blackout. Et il est vrai que quelques centrales suffisent pour un blackout, pas besoin de faire tomber les trente.

-On dirait presque que tu prends sa défense. Mais c'est vrai, Léo m'avait expliqué cela. Les centrales à flamme sont des outils de production d'ajustement, donc plus sensibles que les centrales nucléaires, dévolues à la production de base. Mais plus que le risque stratégique, c'est la vulnérabilité intrasèque d'une centrale électriquequi pose problème...Maintenant il suffit que des terroristes s'intéresse à la question ici ou ailleurs et on est foutus. Avec tout ça, le type se dit un bienfaiteur de la planète ? Mon œil !

-Tu  noteras qu'il coopère pleinement à la police. Il donnera pas mal d'infos utiles pour compliquer la tâche à ses successeurs. D'ailleurs, il n'avait vraiment pas l'intention de récupérer sa rançon. Il est conscient qu'il n'échappera pas à la prison, par le simple fait qu'il protège ses complices.

-Il ne touchera pas à sa rançon ? Mais elle a bien été payée pourtant ?

-Oui, mais il n'a pas touché un centime ! Si je t'en parle, c'est bien parce que ce génie a réussi à extorqué 1 milliard d'euros pour soutenir des ONG dont des associations caritatives.

-Il aura échoué sur un point : il s'agit d'argent public et non privé, ce qui aurait été plus intéressant en ces temps de disette économique...

-Il le sait bien. Et il espère que c'est que ce que fera son successeur.

-Pourquoi tu me regardes comme ça ??

-Ne peut-on pas y voir une piste ? Regarde. Considérons que ce soit un coup raté. Il a quand même levé en une semaine un milliard sur des fonds publics Somme judicieusement calculée :  Shinen se vente d'avoir été en mesure de réclamer dix fois plus, mais ne voulait pas que son action soit le prétexte d'ajustement sociaux. Il estime que  le potentiel auprès d'intérêts privés 100 fois supérieur, les multinationales sont clairement visées.

-Et qui est-ce que tu crois que j'affronte moi ? C'est toujours contre elles que je me bats.

-En cas d'échec sur le volet politique, peut-être qu'une menace stratégique ...

-J'ai beaucoup essayé sur le plan politique. d'ailleurs politique et financiers sont très liés à ce niveau de jeu. Moi aussi je rêve devant les 700 milliard de budget publicitaires annuels, moi aussi je fantasme à l'idée de détourner 1‰ du budget mondial de l'armement. mais contrairement à ce type, je suis réaliste. Un coup de force ne suffira pas. La fin ne justifie pas toujours les moyens. 

-Tu es bien difficile aujourd'hui, toi qui t'emporte toujours d'optimisme face à mes propositions...Serais-tu jaloux de ce qu'a réussi ce type ?

-Pas le moins du mond...Bon tu as raison, je devrais peut-être regarder ça à tête reposée...

Notes de fin de lecture :
-Pardonnez-moi les noms de journaux pourris. Je n'étais pas sûr de vouloir choisir de vrais nom de journaux, n'étant pas sûr par exemple de bien représenter leurs lignes éditoriales.
-La forme très «dialogue» n'est pas spécialement recherchée, mais me vient très spontanément. Voyez-y la marque d'un texte peu travaillé, non par paresse mais par contrainte de temps. J'espère que mon inspiration aura réussi à le rendre intéressant pour compenser.

Rendez-vous le moins prochain pour l'article précédent et à la rentrée pour des [fausses] nouveauté alléchantes !

dimanche 23 juin 2013

2013 : Annecy à l'honneur !



Il suffit de lire mes précédents billets pour conforter cette idée. Mon inspiration et mes efforts se portent presqu'exclusivement sur le deuxième tome, «Annecy». La raison de cet engouement ? Ma présence en ce jour à Annecy ! La perspective agréable de ce weekend prévu depuis quelque mois m'a fortement boosté. 

Alors, c'est comment Annecy ?

Non, je ne suis pas là pour faire un relevé de détails d'une minutie policière. J'ai plutôt essayé de saisir l'«ambiance» des lieux, J'ai réussi à pas mal défaire des à priori trop décalés par rapport à la réalité. Ainsi Annecy n'est pas qu'une ville au charme architectural d'antan composée majoritairement de rues piétonne. Tout Annecy n'est pas le centre ville (le vieux Annecy) et Il y a beaucoup de construction de type «années 70». La circulation automobile y est bien présente, autant que dans une ville «normale». Idem pour les liaisons avec les villes alentours (là j'avais un peu trop poussé mon idéal démotorisé). Autre détail (que j'avais un peu mis de côté), l'importance du lac dans la vie de la ville (le Thiou semble même plus important dans mes écrits !). C'est un important site touristique, qui peut drainer beaucoup de monde ! C'est le cas lors de la fête de la musique, mais encore plus lors de la fête du lac, dont une mention serait la bienvenue.

À Annecy, il n'y a pas que le lac, il y aussi les montagnes. Im-pré-ssion-antes. C'est d'une beauté à couper le souffle, c'est un citadin de la campagne qui vous dit ça. La montagne, ce n'est pas qu'une donnée géographique modifiant la topologie, jusqu'au tracé des routes, c'est surtout un splendide environnement naturel. Le tout donne à Annecy et son agglomération une apparence de villes à la campagne, ou de gros villages rapprochés. Encore des aspects ignorés jusqu'à présent...

Parmi les lieux utiles, j'ai «visité» l'hôtel de Police. Finalement il s'avère que le restaurant «La belle étoile» n'est pas une belle bâtisse chic et moderne au bord du lac, mais une péniche-resto ! Enfin, j'ai fais connaissance avec l'Imperial Palace, et je ne vois pas comment je pourrais ne pas accorder une place à cet imposant édifice dans l'intrigue, tant il m'a impressionné.

Vue d'ensemble

Maintenant que je me suis focalisé sur ce tome, je souhaite faire avancer trois grosses tâches (et que ça brille !) :
-Saison japonaise : poser le squelette, entre les courses, puis rédiger sur les courses !
-Organisation : Finir la réécriture de son rôle, son historique, ses rapports avec la BAE, et tout ce qu'à pu faire Ernest pour lutter contre eux (en carrière/hors carrière d'agent secret).
-Dénouement : outre la «scène finale», viennent les fameux aveux d'Alana, qui seront le théâtre d'étonnantes révélations (étonnante n'est pas là pour faire joli, je pèse mes mots). 

À noter que je réfléchis également à un autre commencement, sans doute plus court/plus direct, en supprimant d'autres éléments sans rapport avec l'intrigue principale (les rapports de Léo, Sylvain et Mentes avec le tout-terrain, qui sont devenus un peu compliqués lorsque j'ai précisé le personnage de Mentes. D'une manière générale, j'ai voulu tendre vers trop d'exhaustivité concernant quelques détails, ce qui a compliqué le tracé du récit.

Mea Culpa

À défaut d'annoncer la publication prochaine de DCAA, J'ai pris pour habitude de préparer un gros travail pour une petite surprise au 17 juin. De plus en plus dévoré par mon manque de temps, j'ai même été jusqu'à oublier d'y travailler/de me réserver un peu de temps pour préparer cela. Du coup, rien de spécial cette année. Le 16 septembre étant «habituellement» dévolu à une publication de ce type pour le premier tome (Clichy), est-ce à dire qu'il n'y aura rien de spécial ce jour là ? Pas si sûr...

vendredi 7 juin 2013

L'organisation : de nouvelles pistes «à l'en faire démériter son nom»

J'ai pu mettre au clair pas mal de détails sur cette entité. Au point de penser d'avoir tout cerné «il ne reste plus qu'à filer le texte»...

Et bien non. 

J'ai des nouvelles idées, je suis à nouveau dans une période très active, et si d'un côté, j'ai l'impression de chambouler tout le texte que j'ai patiemment imaginé, écris et mis en cohérence, en fait, j'ai plutôt l'impression de virer un gros bazar pour avoir quelque chose de vraiment logique et cohérent à la place.

Il est important que l'entité qui se laisse nommer garde une part de mystère. Mais ce dernier ne doit pas mener à un gros imbroglio. Partant presque de zéro, j'ai mené les actions suivantes :

-J'ai défini clairement (à deux détails près) la vraie identité de l'organisation (qui est révélé à la fin).

-J'ai réécris la «réaction» des personnages suite au visionnage de la vidéo (je dis «réaction», c'est un peu plus qu'un simple «oh comme c'est bizarre !», vous vous en doutez).

-J'ai créé une histoire pour Strinner, qui devient presque un personnage à part entière. La vidéo est désormais une suite logique à cette histoire.

-J'ai imaginé la préparation de la vidéo, et les coulisses de son tournage. De ce simple fait, la vidéo ne fait plus «tombée du ciel» (au détail près qu'il faudra justifier un minimum sa publication).

-J'ai peaufiné le personnage et le rôle de Sabine, et ce qui lui arrive ensuite (essentiellement une question de timing).

Voilà qui augure un final des plus intéressant ! Il me manque juste deux trouvailles du même ordre : 

-Trouver un lien aussi évident et logique entre l'organisation et Léo/Pilotage Passion, je trouve le rapport actuel un peu trop artificiel. 

-Articuler le tout avec le chapitre «Enlèvement» qui a la particularité de figurer (au moins chronologiquement parlant) dans le premier tome (n'oublions pas que nous parlions jusque lors de la fin du deuxième tome !).

À très vite pour une nouvelle lecture !

jeudi 23 mai 2013

Du Japon à la Belgique en passant par Lyon (2/2)

Assez parlé du Japon, parlons des Belges à présent. Nous avons tendance à les tourner en dérision a travers un folklore de blagues extrêmement prolifique. Rien d'étonnant à ce qu'ils se présente dans DCAA comme des donneurs de leçon d’humilité (Bon si je développe, je risque de devoir encore scinder mon billet!). 

Première leçon, celle de la résilience. Qui n'a jamais pesté contre une coupure d'électricité ou contre des travaux qui nous privent d'eau chaude pendant une semaine ? Certainement pas les Belges de mon livre, qui organisent volontairement une coupure nationale annuelle. De quoi relativiser une infortune passagère. «Mais pourquoi s'infligent-ils une telle torture ?» Qui a parlé de torture ? Lisez le livre, vous verrez qu'il ne faut pas le prendre comme ça. Ah zut, c'est vrai, je n'ai pas fini de l'écrire...

La deuxième leçon concerne un autre outil de la vie domestique, que nous possédons TOUS (ou presque...) chez nous. Elle est assez cocasse car elle met directement en scène Léo et Alana, l'objet étant à l'origine d'un malencontreux incident. Ce dernier oblige Léo et Alexandre à se justifier d'une manière assez originale : passer un weekend chez leur ami belge qui vit à Lyon (le voila le lien avec la ville de Lyon). Or il se trouve que j'avais évoqué un ami Lyonnais pour justifier un autre détail scénaristique...Et zou, je fusionne ces deux figurants et l'ami Belge Lyonnais devient un personnage à part entière de l'intrigue. Je loue ce Belge Lyonnais qui vient résoudre une énoooorme difficulté que j'ai introduite dans le chapitre sur le dénouement, vous verrez comment.

Allez, je m'arrête là, je vous ai volé suffisamment de votre temps.

mercredi 22 mai 2013

Du Japon à la Belgique en passant par Lyon (1/2)

Un Weekend de trois jours, quelques activités «artistiques» (ok jouer de la basse et de la guitare), des lectures récentes intéressantes, un peu de Best Motoring, le tout dans un contexte personnel qui va en s'améliorant...Voilà un bon cocktail pour booster ma production de textes !


Mais pour être franc, je n'ai pas innové, juste travaillé sur des vieux dossiers.

L'un d'eux, vous le connaissiez déjà, l'épineux dossier de la saison japonaise (l'année où Léo participe à un championnat de véhicules de série au Japon). Épineux par son ampleur certes (écrire le récit de 10 courses et de tous les à-côtés), mais surtout d'un point de vue technique : vous n'êtes pas sans savoir que mon activité de simracer (activité motrice, sinon utile pour ce type d'inspiration) est au plus bas ces dernièrs temps....Best Motoring International a réussi à me remettre provisoirement d'aplomb.  

Si on rentre dans les détails, j'ai désormais un squelette de cinq pages portant des éléments du débuts (dont l'intro) et de la fin du championnat. Squelette car mon gain de production ne s'est pas accompagné d'un gain de productivité (ni par un retour à des taux de productivité antérieurs). Trois à cinq pages pour si peu, j'ai de quoi m'inquiéter du volume total du sujet (Noooon ! Je vais pas faire un livre juste pour ça ! Quoique, pour un livre augmenté ce serait pertinent...).

Et zut ! J'ai été trop long sur le sujet, je vais devoir le scinder en deux...(voire en trois !) rendez-vous demain pour la suite. 

vendredi 26 avril 2013

Rencontre de Léo et Nicolas : petite reconstitution (5/5)

Et voici pour terminer la fin du dialogue, cette fois vue par Nicolas.

«Face à de tels éléments, il restait peu de place au doute. Ma seule retenue était la crainte de la déception s’il s’avérait que j’avais faux sur toute la ligne. Je me lance malgré tout. 

-Léo…se pourrait-il que tu sois…asexuel ?

-Quoi ? 
Léo est interloqué par le terme, qu’il ne semble pas connaître.

-Être asexuel, c’est le fait de ne pas éprouver d’attirance sexuelle du tout.

-C’est mon cas. Je ne savais pas qu’il y avait un nom pour désigner cela.

Léo se prend la tête dans les mains, comme s’il était à une intense réflexion.

-C’était donc ça…(il sourit, repensant certainement à des expérience en rapport avec cette différence). Est-ce que l’on peut considérer ça comme «normal» ?

-C’est normal dans le sens que cela n’a rien de pathologique. On estime d’ailleurs qu’un pourcent de la population est asexuelle. 

-Tant que ça ? Donc, si je comprends bien, si je n’étais pas asexuel, je serais frustré de ne pas avoir de relations sexuelles, c’est bien ça ?

-Je le pense, cela doit tenir d’une sensation de manque voire peut-être même d’une sensation comme la faim, mais je suis aussi mal placé pour en parler, car je suis moi-même asexuel.

-Impossible ! Répond Léo, avec un sourire exprimant à la fois la surprise et l’amusement. 

Puis son attitude change du tout au tout :

-Mais…Comment cela fait-il que tu sois sorti avec Alana ? Tu en étais même amoureux, non ?

J’avais oublié ce détail, une évidence pour moi, connaissant bien le sujet.

Il existe en fait deux types d’attirance : l’attirance sexuelle et l’attirance romantique. En générale, ces deux attirances coïncident chez une personne sexuelle, alors ils confondent les deux. Ainsi un hétéro est en fait un hétérosexuel et hétéromantique. Mais ce n’est pas toujours le cas. La plupart des asexuelles ont une attirance romantique, et sont soit homoromantiques, soit hétéroromantique, soit bi ou panromantiques…

Léo buvait littéralement mes paroles, fasciné par la découverte de ce monde. 

-Si tu te poses la question, Alana est hétéromantique. Mais je peux te garantir qu’elle n’est pas asexuelle, ajoutais-je dans un rire. En revanche, toi, je devine que tu es aromantique ?

Léo ne me répond pas tout de suite :

-Tu n’as jamais éprouvé le besoin d’une relation fusionnelle avec une personne en particulier, ou mal vécu le fait d’être célibataire ?

-C’est exact, répond Léo qui réfléchissait encore. Mais il y a pourtant quelques personnes pour qui j’ai éprouvé quelque chose de particulier, d’indescriptible…

-Je vois. C’est ce qu’on appelle un squich. Loin de moi l’idée de te dérouler un cours complet sur la description des Minorités de Sexe et de Genre, mais sache simplement qu’un squich est une forme d’attraction intermédiaire, que l’on peut rapprocher de l’admiration, bien qu’elle ne s’y limite pas. 

-Impressionnant !

Il n’y a pas à dire, tu viens de découvrir un univers absolument fascinant, d’autant plus qu’il te concerne personnellement, qu’il nous concerne ! Je sens que l’on aura l’occasion d’en reparler.

En attendant, je peux te filer de bonnes adresses pour plus d’infos.

Je lui remis l’adresse de l’AVA, qui m’a fait prendre conscience de ma propre asexualité, mais aussi l’adresse du forum AVEN (le réseau international contribuant à la visibilité de l’asexualité), et je lui recommandais la lecture de l’article Wikipédia.

-J’ai même des adresses de blog, français, comme le blog asexualité-s, ou internationaux, comme l’Asexual Awarness Week. Il y a même des livres sur le sujet ! No Sex, de Peggy Sastre, une journaliste francophone, ou celui d’Anthony Boggaert, un sexologue canadien. Je peux te retrouver leurs références si tu veux.»

Vous avez donc compris ? Le but de ce dialogue était certes de parler de ma trilogie en cours de rédaction, de manière originale, mais surtout de contribuer à ma manière, et celle que je maîtrise le mieux, à la journée de l'asexualité (c'est aujourd'hui).


Bonne lecture de ma nouvelle de la semaine, mais aussi des autres contributions à cette journée !! N'hésitez pas à faire de même si vous le pouvez !

jeudi 25 avril 2013

Rencontre de Léo et Nicolas : petite reconstitution (4/5)

Quatrième volet de ma petite saga de la semaine ! Ici j'ai fait appel au plus intéressant, mais aussi le plus délicat, point de vue à mettre en œuvre : celui du narrateur omniscient. 

Bonne lecture et à demain pour le volet final !!

«Nicolas s’amuse presque de l’omniprésence d’Alana dans la discussion, mais il souhaite changer de sujet, à la fois par peur de lasser son invité et par le souvenir de sa récente rupture. Il lance une idée qui lui vient d’un coup, mais réalise dans sa précipitation que c’est peut-être un sujet trop banal :

-Et sinon, comment se passe le boulot ?

-Ça fait un bon moment que je suis passé en Freelance, répond Léo en affichant une certaine satisfaction. Rien de plus adapté à ma situation de coureur professionnel. À ce jour, je vis principalement de la compétition, termine Léo d’un ton assagi, conscient du soupçon d’autosuffisance que l’on pouvait déceler dans sa réponse. Je travaille toujours dans la même entreprise, mais j’ai troqué mes responsabilités de management contre celles d’expert technique, plus adapté mais plus intéressant également. Nous avons une nouvelle responsable du département technique, qui est bien partie pour battre le record de durée en poste !

-Un record ? S’agirait-il du poste maudit de la boite ?

-Oh que oui, si un tel poste existait, chez nous ce serait celui-là ! Sur les trois dernières, la première est morte, la suivante est partie mystérieusement au États-Unis en prévenant au dernier moment, quant à la dernière, elle a tout simplement été virée.
Si je n'ai aucun regret pour la dernière avec toutes affaires qu'elle nous a fait perdre, Je regrette beaucoup Emilie et Pauline, Emilie car elle fut mon mentor, et Pauline parce qu'elle était tout simplement extraordinaire ! Pour te donner une idée, elle était presqu'aussi rapide que moi sur circuit.

Léo se remémore avec délectation le duel sur le circuit du Laquais.

-Plus qu’une simple collègue ? fait Nicolas d'un air narquois, interprétant (à tort) le sourire rêveur de son invité.

-Oh c'est sûr que l'on s'entendait bien, on dînait souvent ensemble par exemple, mais de là imaginer plus que ça...Par exemple elle n'a jamais rencontré Alexandre, ou même Sylvain, c'est dire ! Et puis elle avait un petit ami.

Ce détail n'avait aucune importance pour Léo, même s'il avance ici comme un argument. Jamais il n'aurait envisager d'aller plus loin avec Pauline.

Intrigué par le détachement qu'affiche Léo sur ces éventuelles relation amoureuses, Nicolas va chercher à creuser le sujet. Après tout, il n'a rien caché en ce qui concerne Alana et lui...Le sujet lui paraissant sensible, il attaque par une question indirecte, un peu maladroite :

-...Et puis, tu étais peut-être déjà pris à l'époque ?

-Oh....Tu sais...

Léo a été tenté de faire la blague de l'homosexualité, mais se ravise au dernier moment, allant droit aux faits :

-Je n'ai jamais compris cette manie de vouloir sortir avec quelqu'un, du coup, je n'ai jamais cherché à la faire. Je suis célibataire par défaut, et en prononçant ce mot, je ne peux m'empêcher de constater à quel point ce terme est connoté dans notre société. Je pense que certains ont ce besoin de vivre en couple, et que d'autres non. Je me passe très bien de cela, ce serait doute me forcer de le faire, ce ne serait pas naturel...

Nicolas est littéralement abasourdi par cette réponse. Certes, il avait des soupçons allant dans ce sens, mais il pensait que c'était une question de discrétion de façade, qu'il fallait cuisiner le personnage pour savoir ce qu'il en était vraiment.

Voilà qui rendait cette rencontre tout bonnement palpitante. Il se pourrait qu'une hypothèse qu'il avait envisagée un temps soit véridique, alors qu'elle avait 99% de chance d'être fausse. Nicolas retient son souffle, tant sa prochaine question est importante à ses yeux...»

mercredi 24 avril 2013

Rencontre de Léo et Nicolas : petite reconstitution (3/5)


Suite du feuilleton ! Aujourd'hui, point de vue de Léo (Léo en tant que narrateur).

Il n'y a pas à dire, c'est à la fois étrange et agréable de parler autant d'Alana avec Nicolas, que je connais à peine. Je ne dois cependant pas perdre de vue que si je suis là, c’est pour en apprendre davantage sur le personnage.
-Je me souviens encore du jour où nous avons reçu les membres du Comex dans les locaux de Pilotage Passion.
-Ils vous ont fait une restitution de leurs travaux suivie de la remise d’un rapport ?
-Exact. Nous nous en sommes pas mal inspirés pour donner cette dimension militante de Pilotage Passion, notamment en ce qui concerne le partenariat avec la BAD. 
-Mon père était très sceptique sur l’avenir de l’automobile à moyen terme. Il a forcément débauché ses meilleurs expert pour votre dossier, et aujourd’hui on ne peut qu’admirer le résultat..... C’est d’ailleurs suite à la rencontre de ton ami Sylvain que j’ai pris conscience de l’importance des assocations et autres ONG. C’est pour cela que, depuis que j’ai repris la direction du Comex, nous faisons plus de conseil auprès de ces dernières, au détriment des entreprises. 
-Du coup, est-ce que le Comité d’Expertise Éthique de l’Industrie va changer de nom ?
-Si tu m’en trouves un dont le diminutif est toujours Comex, alors oui, car je me suis attaché à ce nom.
Je compris par cette boutade que la question n’est pas une priorité, sans doute parce que les entreprises doivent encore peser pour beaucoup dans leurs revenus.
-Que penses-tu de la ressemblance des missions du Comex et de celles du Shift Project ? 
-Oh, j’en ai pas mal discuté avec son Président, The Shift Project est assez spécilalisé dans les questions de transition carbone, alors que nous, nous ne sommes pas vraiment spécialisés. Surtout depuis l’essor des projets annexes que nous avons développés...
Alors que je m’attendais à ce qu’il m’en dise plus, il s’est tout simplement arrêté là. Peut-être était-il trop tôt pour en parler.
-Et la BAD dans tout ça ?
Ce qu’il est amusant de noter, c’est son essor extraordinaire, alors que nous ne lui avons pas porté conseil !
-C’est une simple question de bon sens. Lorsque l’on arrive à une telle diésélisation du parc, les méfaits du diesel se traduisent forcément pas des désagréments et donc par des protestations. Étant assez concerné par la question, je ne peux que louer les actions de l’ordre des médecins qui ont fait connaître leur ras-le-bol ainsi que leurs nombreuses inquiétudes...
-Et que dire de l’action outre-manche d’Alana ? C’était extraordinaire, non ?
Nicolas fait référence à la participation d’Alana dans la série Top Gear, dans laquelle elle animait une rubrique décalée «Petrol versus Diesel», où elle jouait le rôle de la Française qui ne jure que par le diesel.

Enthousiaste à l'évocation de cet évènement dans lequel j'ai pris part, je lui raconte les coulisses de la préparation avec quelques anecdotes amusantes.

À demain pour la suite !

mardi 23 avril 2013

Rencontre de Léo et Nicolas : petite reconstitution (2/5)


Voici le deuxième volet de ma courte série consacrée à au dialogue supposé entre Nicolas et Léo lors de la rencontre crutiale qui a lieu à la fin du troisième volet de la trilogie. Il ne vous échappera pas que j'ai mis en avant Alana dans la discussion, elle m'est nécessaire pour mener à la conclusion que je vous présenterais vendredi.

Petit détail : je me suis imposé quelques contraintes pour chaque volet. Hier, vous avez eu le droit au texte brute de la discussion, aujourd'hui, c'est le narrateur extérieur que je me suis imposé comme variante. Et demain, qu'est-ce que ce sera à votre avis ?

L'évocation d'Alana laisse Nicolas songeur. 
-Alana m'a beaucoup parlé de toi, elle t'aime et t'admire beaucoup.
Une marque d'étonnement se lit sur le visage de Léo, assez en contraste avec le ton dégagé de sa réponse.
-C'est vrai que j'ai beaucoup fait pour elle, cela peut se comprendre. C'est d'ailleurs réciproque. Elle est absolument brillante, incroyable...Et puis elle m'a quand même sauvé la vie, termine-t-il sur un ton plus léger. Plus d'une fois !
-Elle m'a tout raconté ! s'amuse Nicolas. Je pense que la meilleur reste le coup du taxi 
!-Oh pitié non ! Pas celle-là, c'était d'un pathétique...
-Tu as voulu joué ton warrior, mais tu n'as pris tes précautions...
-J'étais jeune, la soirée a été organisée sur le fil, et il y avait cet imprévu sur la fin...Et puis je n'avais pas conscience du danger de faire une crise d'asthme dans ces conditions. Non, quand on me demande de parler du moment où elle m'a sauvé la vie, je prends toujours pour exemple la séquestration dans un bunker par un psychopathe. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on a eu chaud !
-D'ailleurs, que s’est-il passé dans le bunker ?
-Eh bien, commence prudemment Léo, je suppose qu'Alana t'a parlé de notre implication dans l'affaire concernant cette «organisation». Je ne sais pas ce qu'elle a pu te dire à propos de cette entité, mais nous nous sommes promis de ne jamais parler des événements qui ont eu lieu  dans le bunker. C'était assez...poursuit-il, mal à l'aise, avant de s'interrompre. Restons-en au fait qu'un fou psychopathe haut placé dans l'«organisation» nous y a séquestrés, et que l'on a pu s'en sortir. Rien de spécial entre nous deux, si c'est ce que tu veux savoir ! Ajoute-t-il finalement comme pour détendre l'atmosphère. 
-Je vois, ça devait être peu banal. Nicolas semble presque s'excuser d'avoir mis Léo aussi mal à l'aise. Au fait, comment vous vous êtes rencontrés déjà ? lance-t-il tout à coup, manifestement pour changer de sujet.

-Tu veux dire...depuis son retour du Japon ? Car je la connaissais déjà en primaire, puisque Sylvain était déjà mon meilleur ami. Depuis son retour, elle cherchait à me rencontrer, et c'est finalement à l'occasion de cette soirée au Minidesk qu'elle m'a retrouvé. Elle était un peu en froid avec son frère. Alexandre et moi l'avons hébergé pendant quelques mois, nous étions assez proche de la fac d'Annecy. 
-Et, n'a-t-elle jamais pris part aux activités de Pilotage Passion  ? S'enquit Nicolas, qui se pose plus que jamais en «journaliste» quittant le schéma de la conversation pour un «question-réponse».
-Elle n'a jamais pu le faire.  Elle était trop...inconstante, bien que déterminé à nous aider, précise Léo comme pour nuancer un propos trop radical. Et puis, elle était en plein dans sa thèse, pendant les années cruciales de l'association. D'ailleurs à peine sa thèse finie, elle s'est montré incroyable dans la résolution de cette sombre affaire qui visait Pilotage Passion.

À demain pour la suite !

lundi 22 avril 2013

Rencontre de Léo et Nicolas : petite reconstitution (1/5)

Cette semaine aura lieu un évènement un peu spécial, alors je tenais à marquer le coup !

En attendant de pouvoir lire la trilogie dans ses moindres détails, ou même d'en apprendre davantage sur ce nouveau journaliste, je vous propose une reconstitution «non spoilante» du dialogue entre Nicolas et Léo lors de cette fameuse «rencontre».

Le principe : imaginer ce que pourront se dire Léo et Nicolas lors de cette rencontre, faisant un retour sur le passée (donc en présentant quelques éléments de l'intrigue).

Premier épisode :


«-Juste avant de venir, j'ai vu que tu avais approché d'autres «grands» cyclistes de la même façon, notamment Jean-Marc Jancovici, président du Shift, Project, Hervé Kempf du Monde, mais aussi Gilles Robert, fondateur de Carfree, doit-je comprendre que je fais également partie de tes contacts VIP ?

-C'est exact, à ceci près que j'ai la chance de te croiser en condition d'entraînement. Effectivement, je n'ai pas manqué d'attirer leur attention avec ma vélomobile. Depuis que fait appel à elle, on me rappelle beaucoup plus facilement et beaucoup plus rapidement.

-Pourtant j'imagine que tu ne les approche pas pour parler vélomobile et les convertir à la pratique du vélo couché ?

-T'as tout juste ! Mais rassures-toi, on parlera affaire une autre fois. Là j'étais surtout impatient de te reprendre de tes nouvelles. On m'a dit que t'étais en signature pour le BTCC ? 

-Oui, cela se précise. Mais je sens que le SuperTourisme va beaucoup me manquer. Et toi, où en es-tu dans ton super projet autour des mouvements citoyens, des associations.... ?

-Ouh là ! Ne m'en parle pas ! Ou plutôt..on en reparle au dîner si tu veux bien. 

-Ça sent la grande annonce tout ça...Au fait, comment va Alana ?

-Tiens, c'est amusant que tu me poses la question ! Figure-toi que c'est celle que je m'attendais à te poser...

-Comment ça ? C'est toi qui vit avec elle après tout ! 

-Plus maintenant.

-Que s'est-il passé ? C'est à cause de ces rumeurs ?

-Pour tout te dire, ces rumeurs ont bien suivi notre rupture, et non l'inverse. Elle ont bien été orchestré, si tu veux savoir. Quelqu'un essaie de me nuire ou de nuire à notre projet. Mais sur ce qui s'est réellement passé, disons que j'ai trop pris à coeur mon projet, et que l'on se voyait presque plus, et là-dessus je t'avoue ne rien avoir vu venir...

-Ah je vois. Cela ne tient pas qu'à toi. Alana est très sensible sur ce point, tu sais, depuis la mort de ses parents...Sylvain et moi avons beaucoup fait pour rester auprès d'elle, avant d'être relayés par Mentes, puis toi. Tu as sûrement du briser cette «chaîne». 

-Je m'en veux beaucoup pour cela. Certes, nous nous sommes quittés en bon terme,  Et dire que c'est en tant que fan que je l'ai rencontrée....

-Hé oui ! Peu de fan aurait revendu leur McLaren F1 juste pour faire plaisir à leur idole !

-C'est d'ailleurs étonnant qu'elle ait pu concilier sa passion pour le pilotage automobile et le Drift avec son rejet de l'automobile.

-Elle ne les a jamais conciliés. Elle a toujours osciller entre des périodes où elle était très enthousiaste à l'idée de brûler de la gomme, et des période où le simple fait d'évoquer l'univers automobile la rend malade. Il y a 5 ans elle m'humiliait sur le Nürburgring avec ma propre M5, alors que six mois plus tôt elle avait coupé tout contacts car elle en voulait à Sylvain pour ses projets au sein de Pilotage Passion. Tu peux imaginer à quel point cela a pu être éprouvant de l'accompagner par moments...»


Rendez-vous demain pour la suite !

mercredi 27 mars 2013

Nouvelle nouvelle !

Alors que je croyais être au plus bas de mon inspiration, j'ai commencé hier la rédaction d'une nouvelle nouvelle, qui est dans la lignée des précédentes (De Düsseldorf à Clichy, «Eva»). Et j'ai d'ores et déjà constaté l'émulation induite sur mes autres textes !! 

Mais autant vous le dire tout de suite, le sujet abordé est encore plus sensible que celui auquel je veux faire une place dans Mon Combat Contre les Maîtres du Monde. Donc à priori pas un mot avant son éventuelle publication. 

Pas un mot ? Allez, puisque c'est vous, je vous donne au moins le titre de travail : L'infiltré. Et une phrase (c'est mon jour de bonté) : l'intrigue se passe pendant MCLMM, bien qu'elle ait démarrée pendant «Annecy», et porte un (autre !!!) journaliste (encore ?) comme protagoniste.

jeudi 31 janvier 2013

MCMM : Nicolas rencontre Léo...pour une affaire de la plus haute importance ! [MAJ 13/09/13]

Suite à une présentation TED de Sylvain dont je vous parlerais un peu plus tard, Nicolas choisit Sylvain comme conseiller. Son rôle semble plus symbolique que stratégique, et pourtant, Nicolas voguera de succès en succès comme vous le savez bien. Un succès faisant de l'ombre à de nombreux intérêts industriels mais qui n'est pas pour leur déplaire : si la force du Comex tient à la personnalité de son dirigeant, il suffit d'en prendre à ce dernier pour reprendre le dessus. 

Sur ce point, Nicolas aurait pu se croire à l'abri, tant il a passé une enfance modèle, un parcours d'étudiant exemplaire. Mais quand les équipes de détectives privés rentrent bredouilles, elles collaborent avec les journalistes de la presse à scandale.

C'est au bruit des premières rumeurs que Nicolas s'inquiète. Elles ont beau être fausses, elles  ont l'ennuyeux détail de ne pas être infondées. Toutes partent d'un événement récent : la rupture entre Alana et Nicolas. Les journalistes n'ont pas manqué d'imagination, ce qui aurait pu être bon signe pour Nicolas si ces derniers n'avait fait l'essentiel : assurer une cohérence entre les rumeurs par le point de départ commun. 

Alors que les rumeurs sont bien avancées, Nicolas doit se décider : doit-il continuer à les ignorer, pour éviter d'exprimer une inquiétude ou de leur donner de l'importance ? Ou faut-il faire une réponse officielle pour éviter un emballement du phénomène ?

Comme il a rencontré Léo récemment, Sylvain suggère à Nicolas de lui en parler. Ce faisant, Léo va jouer un rôle plus déterminant que ni l'un, ni l'autre n'avais imaginé. Pourquoi une telle importance de Léo ? Que décide de faire Nicolas ?