mardi 21 juillet 2020

[NO SPOIL] Le mystère Alana

Bon…spoil ou pas spoil pour celui-là ? Le billet que je m’apprête à publier dispose d’un potentiel de divulgachis jamais atteint sur ce blog. Je suis tenté de caviarder fortement mon propos [ce que j’ai fait finalement].

Outre sa passion pour le Drift, Alana dispose de capacités d’une curiosité, et d’une créativité étonnantes. Mais d’où tient-elle tout cela ?  Intervient donc l’argument de la cuisse de Jupiter : elle tient ça de son père* ! Bon, il y a une bonne justification derrière cela :  le père* d’Alana est journaliste d’investigation. Forcément, la curiosité et la créativité, ça le connait. Je dévoilerais sans doutes plus d’éléments à son sujet dans l’œuvre, même si ce n’était pas du tout prévu au départ. C’est donc tout naturellement qu’il a transmis cela à ses enfants, même si Alana s’est montrée plus réceptive que son frère à ce sujet. Disons que Sylvain a plutôt été animé par le désir de justice de son père. Je précise que je ne parle pas de leurs mère ici car ce n’est pas le sujet. Passons. 

Pourquoi vous parlai-je tout à coup d’Alana alors que je suis en train de travailler sur le tome 0 ?  Parce que, sans en dire plus (pour le moment ?) des éléments la concernant puisque concernant son père se jouent en fait pendant le tome 0, et je vais sans doute devoir les développer dans l’intrigue (au départ il n’était pas du tout question de les mentionner, car ils était un mystère sans importance, mais plus parce que ça m’arrangeait ainsi qu’autre chose). Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre la lumière sur cette intrigue par ce que ça m’arrange mieux ainsi. Pourquoi ? Pour le même mot clé qui anime toute cette entreprise de réécriture de la saga : CO-HÉ-REN-CE ! L’œuvre sera plus cohérente ainsi. Tout est lié, rien n’arrive sans raison. 

Ces derniers jours vous avez gagné deux personnages [secondaires] : Caroline, la tante d’Ilizana, et «le père»* d’Alana (c’est à un point tel que je ne lui ai pas trouvé de prénom 😆). La suite logique, c’est que je fasse de même pour la mère*. D’autant plus logique car elle est tout autant concernée que le père* (et non, je ne pense pas ici à l’absence de prénom). Reste à trouver le lien logique…

lundi 20 juillet 2020

[NO SPOIL] Ernest :  session «découragement »

Aujourd’hui, pas mal de nouvelles idées, le tout pour mieux intégrer Ernest dans l’histoire, il devrait avoir encore plus de place dans ce tome 0  qu’envisagé initialement. Je vais notamment «justifier» sa présence en Italie et reprendre l’idée «farfelue» que j’avais eu autour de l’été 95 particulier de Léo...
Tout cela avec une conséquence concrète : réécrire toute la présentation d’Ernest, car ce que je lui avais accordé ne couvre que le début de sa nouvelle histoire. Et aujourd’hui, j’avais beaucoup de temps, mais pas du tout la motivation de le faire. Je me voyais trop avancer dans le synopsis. Donc autant revenir en arrière.

Mais pourtant, écrire, c’est aussi ça, je ne dois pas l’oublier. Peut-être que je dois remettre cela à demain, car cette fois je serais mentalement préparé.
Un détail encourageant : à ce stade, Caroline n’a pas besoin d’une place dans la méthode Kanata Nash, à la limite une fiche personnage, mais c’est tout. Elle remplace belle et bien Ernest dans le cœur de l’intrigue (là où il ne faisait justement rien, scénaristiquement parlant).

vendredi 17 juillet 2020

[NO SPOIL] Après les morts (disparitions), les résurrections de personnages !

Tout a commencé avec la délicate question de la documentation : sachant le travail que cela représente, je ne cherche pas à faire une œuvre historique ni 100% fidèle. Mais je ne veut pas choquer de potentiels lecteurs spécialistes d'un sujet par mon inculture affichée par ma manière de dépeindre certaines choses, même si c'est de l'ordre du détail. Donc je suis mitigé face à cette question. J'ai vraiment besoin d'écrire, d'avoir au moins une idée de ce à quoi va ressembler la saga, mais je sais que si je dois passer par la case documentation j'en ai pour des mois avant d'attaquer le premier jet voire même les plans qui seraient à reprendre...

Comme je le disais, je vais faire un «premier jet», avec autant de documentation en parallèle que possible sans que ce ne soit une priorité, et je n'attaquerais une réécriture de l'ensemble de la saga qu'une fois que je serais satisfait du niveau de connaissance que j'aurais acquis sur les thèmes qui me pose problème. Petit détail au passage, par documentation, il ne faut pas m'imaginer faire le tour des bibliothèques spécialisées en train de rechercher des ouvrages rares et me taper des essais sur de la géopolitique ou tout autre domaine pointu. Non, je tiens à faire avec les moyens du bords. Je vais rarement plus loin que Wikipédia, mais j'ai aussi la chance d'avoir des consultantes et des consultants hors pairs dans mon entourage (bises à elleux, j'espère rendre honneur à la mine d'informations que vous m'avez déjà apportée !). Ça peut aussi passer par la lecture de romans, mais aussi par le visionnage de films, de séries, et même de vidéos YouTube !

Trèves de digression. Ayant besoin de parler du quotidien d'Ernest de manière cruciale dans le tome 0, vu le rôle que je lui donne vis à vis de la bande d'amis, j'ai eu besoin de commencer dès maintenant à regarder Le Bureau des Légendes, avant même de finir l'écriture du synopsis (je me rends compte d'ailleurs que cela aurait été idéal bien, bien avant d'attaquer la mise en place du plan). J'ai appris et/ou compris des choses importantes dès le premier épisode : mon Ernest est trop «exposé». Je vais devoir le réécrire complètement. Qu'à cela ne tiennent, j'avais un problème de taille : je ne savais pas trop comment écrire sa femme, dont le sort sera déterminant dans le tome 2 (ou pas ?). Et bien je vais pouvoir faire d'une pierre deux coups ! Ernest devrait se cantonner à son rôle professionnel tandis que Caroline assurera le rôle de la tante salvatrice et de lien entre Ies protagonistes. Alors oui, pour faire un pied de nez à l'inégalité homme-femme, j'aurais aimé que ce soit Caroline qui ait le rôle le plus cool pour l'intrigue, mais ma série de référence sur le milieu de la DGSI par déléguation confirme ce que je peux imaginer de ce que serait la DGSE dans les années 90, ce serait peu crédible car peu probable d'avoir une résponsable aussi haut placée dans les services secrets dans cet univers beaucoup trop masculin. Après je me trompe peut-être, mais j'ai bien d'autres opportunités de défaire cette inégalité homme-femme (Et non, ça ne se limite pas à Alana...).

Maintenant abordons un détails anecdotique mais pas totalement inintéressant : pourquoi je parle de résurrection ? Car Caroline, comme je l'ai redécouvert, c'était déjà un personnage de mon univers DCAA. Mais d'une époque du projet dont j'ai tellement honte que je n'avais envie que d'une chose : réécrire au plus vite une nouvelle version du projet pour pouvoir supprimer définitivement ces premiers textes. Hors, aussi désastreux qu'ils soient, ces textes sources sont pleins de bonnes idées (et de mauvaises aussi mais le tri est facile), et cette Caroline, qui est partiellement réincarnée en Alana, en faisait partie (avez-vous lu mes premiers billets qui parlent de fusions de personnages ?). Bon, maintenant, j'aimerais beaucoup vous faire une présentation de ma Caroline originale, mais cela me demanderait un peu de recherches (oui, car ma mémoire n'est plus toute fraiche, et quand on y pense, ça fait une bonne dizaine d'années que j'ai enterré ce personnage !), et l'article est déjà bien trop long par rapport à ce que j'avais imaginé. Mais ce sera pour une prochaine fois, en espérant qu'il n'y a pas de peut-être qui tienne.

Donc retour au synopsis, j'y intègre Caroline comme je peu mais c'est surtout dans l'étape 9 que son intégration sera le plus important. Et il faut que je me dégage du temps pour continuer à regarder Le Bureau des Légendes. Et je profite de ce billet pour souhaiter une bonne fêtes à toutes les Caroline qui me lisent !

jeudi 2 juillet 2020

[SPOIL ?] Non, Léo n’ira pas aux États-Unis !

Bon, faut que j’explique, mais tout d’abord, comme j’ai abandonné l’idée de balises [SPOIL]/[NO SPOIL] dans le titre de mes différents billets, considérez qu’en l’absence de ces dernières, le billet va divulgacher à fond. Donc à votre avis, est-ce que cela sera le cas de ce billet ?

Léo était censé être « promis » aux États-Unis. J’appuie sur le terme « promis » car j’avais littéralement imaginé une cérémonie de mariage symbolique avec la discipline dans laquelle il s’était engagé (« engagé » est bien le terme consacré cette fois-ci). Par « symbolique », j’entends une cérémonie bien réelle, mais bien sûr avec la patine surréaliste que j’avais imaginé pour l’ensemble de l’œuvre...Ah voilà un sujet que je n’ai pas abordé, ce sera pour une prochaine fois. À son arrivée dans certains voient comme sa belle famille (la famille de Mélissa)(je ne vous en veux pas, le texte était orienté pour ça), Léo doit donc se marier à cette dernière (la famille, pas Mélissa), avant de pouvoir courir à ses couleurs. Et donc pour le jour J était prévu la location d’une immense salle, la commande d’un buffet monstre avec même un gâteau...le tout à l’image de la démesure américaine bien entendu.

Sauf que...déjà, je ne suis pas fan des compétitions se tenant au pays de l’oncle Sam. Oui, je l’avoue !!! J’avais inventé une compétition fictive pour arranger un peu les choses. Mais les États-Unis, c’est aussi ce pays qui compte en miles par heure, en pieds et en pouces compter leur délires sur leur format de date, d’heure (et j’oubliais même les Farhenheit). Autant dire qu’il aurait été moins dépaysé dans un pays comme le Japon (ha ha très drôle) ! 

Mais les États-Unis, c’est aussi un pays ou tout le monde ou presque est armé, qui ont parmi les plus puissantes organisations religion-sectaires du monde, et puis entre temps (j’avais imaginé cela il y a des années...), ils ont eu Trump. Donc clairement, aujourd’hui je me pose la question de comment j’ai eu l’idée des États-Unis en premier lieu. Oui, je voulais montrer cette démesure (en bien même !), ce côté où les rêves deviennent réalité (ou pas...), mais ce pays ou Léo ne serait pas forcément senti à l’aise, bref, c’était quand même le pays idéal quelque part.

Puis il y a eu Black Lives Matter. Un puissant rappel des réalités que je savais déjà, qu’il m’est désormais impossible de mettre sous le tapis. Au delà des violences policières envers les minorités ethniques, la revisite du passé récent des États-Unis notoirement raciste, ce manque de considération institutionnelle pour leurs populations pauvres (bien illustré par leur système de santé notamment), le poids de la religion (oh là là il y a de quoi dire sur le sujet !), tout cela m’a montré à quel point ce n’était pas possible. Ça ne colle pas avec ce que je veux présenter dans mon œuvre. Notons au passage qu’à aucun moment je n’ai mis en cause leur sytème ferroviaire désastreux.

Alors lorsqu’ai commencé la méthode Kanata Nash, j’ai envisagé le Canada comme solution de repli. Pour la faire courte je n’ai pas trouvé de compétition à laquelle Léo était susceptible de prendre part, et dans une perpective réaliste toujours, je ne me voyais pas d’en inventer une, elle aurait été trop différente de ce qu’il s’y fait déjà. Retour ou plutôt poursuite en Asie ? Bon déjà que j’ai gardé l’idée d’une compétition de rallye/cross en Asie du Sud-Est, organisée par des Sud-coréens, ajouter autre chose par dessus aurait été de trop. L’Australie alors ? Le V8 américain est tellement, tellement cool…Mais pas assez crédible. Les antécédents de Léo sont trop juste pour justifier une place en V8 Supercar. Entre ça, le décalage culturel, la distance (là on est carrément aux antipodes)… J’ai préféré l’Europe, même si à l’heure où j’écris ces lignes un retour à l’Australie me parait plus envisageable qu’initialement. 

L’Europe donc. Oui, mais dans quel pays ? L’Allemagne, ce n’était pas possible pour un élément que j’ai oublié de reporter : Léo ne pourrait plus retourner dans ce pays par le traumatisme du drame qu’il y vivra (c’est pour ça que les États-Unis c’était génial en fait, en plus l’idée du Pasteur fou dans le rôle du meurtrier était parfaite)(donc vous aurez compris qu’il retournera en Allemagne par la suite !). Bon j’arrête là le suspens : j’ai choisi l’Italie. Sans être au niveau du Royaume-Uni (une légende…donc une punition trop importante pour Léo), l’Italie a une culture de la course automobile suffisante pour que l’oncle (et non plus les parents finalement) de Mélissa y soit implanté. C’est aussi plus pratique pour y trouver un remplaçant du pasteur fou =) 


Léo n’ira pas aux États-Unis, donc. Pas de traversée de l’Altantique pour lui, juste une traversée des Alpes. 

mercredi 1 juillet 2020

[NO SPOIL] Un prologue inévitable…

Alors que je commence à décrire en détail la rencontre des protagoniste (en particulier une nouvelle version de la rencontre entre Léo et Sylvain, plus tardive qu’imaginé initialement), je réalise que tout ça prend beaucoup de place dans le chapitre en question, et pourtant, je me force à ne pas développer…

Cela s’impose comme une évidence. Je dois raconter ce qui s’est passé avant, impossible de passer tout cela sous silence vu tout ce qui s’est passé. Car mine de rien, il y en avait des éléments de dramaturgie, Léo a touché du doigt une carrière de pilote professionnel tout de même ! Entre ça, et évidemment en dire plus sur Mélissa, qui autrement aurait été «cette personne mystérieuse dont parle souvent les protagonistes», l’idée du tome précédent la partie «Annecy» telle que je l’avais envisagée faisait sens. 

Après, la question du «pourquoi maintenant». C’est vrai, il n’y avait pas le feu au lac, j’aurais pu commencer à travailler dessus une fois ma première version du tome 1 terminée…Mais il me semblait - pour une fois - important de travailler de manière chronologique. Ne serait-ce que pour établir un plan avant de poursuivre le tome 1. Reste qu’à l’heure actuelle ce n’est pas encore sûr que je rédige ce que l’on va désormais appeler le tome 0 avant le tome 1 que je viens de commencer. On verra ou j’en serais à ce moment là.

Un mot sur les contraintes de l’histoire revisitée. J’ai deux niveaux de contraintes : l’organisation et le message symbolique. L’organisation tout d’abord : l’histoire de Léo est certes intéressante, mais impossible de ne pas dire un mot dessus sur ce tome, quand on sait que son rôle ne devient crucial que dans le troisième tome (tome 2) ! Il faut donc que je donne des indices de ce qu’il se passe, et que je trouve un moyen de liée cela à ce qui arrive aux protagonistes (à l’heure où j’écris ces lignes j’ai trouvé). Le symbolisme ensuite : l’histoire est truffée de référénces et hommages cachés, qui sont particulièrement prégnants dans ce tome 0. Et bon sang comme j’ai du m’arracher les cheveux pour que ça tienne (avant ça tenait naturellement, mais le scénario était à la fois moins crédible et moins solide). Donc si vous trouvez le scénario un peu capitalotracté (c’est fort possible), dites-vous que c’était pire avant. Pour tout vous dire, j’aurais tellement aimé que l’année scolaire 1997-1998 n’existe pas, et qu’on passe directement de juin 97 à juillet 98. C’est impossible alors on va faire avec.

Maintenant porlons de l’élaboration du plan, à la «Kanata Nash». Autant je savais ce que je devais faire (plus besoin de retourner aux explications de mon maître, autant réarticuler l’histoire dans une démarche et dramaturgie, en recherchant cohérence et consistance, ça n’a pas été facile. Cette fois-ci je me suis forcé à rédiger des résumés différents pour Léo et pour l’intrigue principal, mais ça n’a pas été facile et je ne sais même pas si ce sera très utile. Je m’en doutais un peu vu comme je l’avais imaginé au départ, mais l’histoire est vraiment centrée autour de Léo. J’ai tenté un décentrement partiel avec l’intrigue d’Ernest se déroulant en parallèle, mais je ne sais pas si ce sera très réussi. Malgré tout, cela était plus rapide (ou pas ?) que pour les autres tomes ! Je suis arrivé au bout de l’étape 6 en une quinzaine de jours. En ce moment donc c’est le gros morceau de l’étape 7 qui m’attend, je ne sais pas quoi faire de l’étape 8, mais l’étape 9 promet être du même acabit que pour le tome 1, une construction en parallèle du premier jet.

C’est tout pour moi pour le moment, prochain billet pour le début du premier jet, quoique j’ai deux trois trucs à raconter sur les changements que j’ai du opérer dans ce tome 0 qui revisite les débuts de Léo.