lundi 16 septembre 2013

[synopsis][SEMI-SPOIL] Lumière sur le piège de Nicolas : s'est-il jeté dans la gueule du loup ? 1/2

Le directeur du Comex vient de l'officialiser. Il cède sa place à son fils, dont les responsabilités seront effectives au bout de deux ans d'intérim par le Conseil d'Administration. 

Il est temps de rendre la monnaie de la pièce aux industriels qui ont usé de la caution du Comex pour s'adonner à des pratique bien trop souvent répréhensibles. À l'aide de l'expertise, la puissance et l'influence développée par le Comex, Nicolas souhaite trouver des solutions aux problèmes économiques et sociaux, la plupart étant générés directement ou indirectement par leurs clients (potentiels ou effectifs). Aborder la question sous cet angle, c'est un peu leur déclarer la guerre, il faudra se montrer très tactique, et restructurer le réseau des relations politiques. 

Et concrètement, on fait quoi ? Le CA refuse de se mouiller et c'est à Nicolas de décider par où commencer. Nicolas décide d'attaquer par le volet humanitaire, par le bias d'une fondation montée par l'occasion. Comex ou pas ? Cette fondation plus ou moins indépendante rencontre très vite le succès, et Nicolas obtient l'effet d'émulation qu'il cherchait à susciter auprès des citoyens. 

La fondation de Nicolas suscite des vocations qui ne manquent pas d'affecter les multinationales : développement du bio, du local, boycott des produits dénoncés pour lesquels un réseau très efficace propose des substituts, début de remise en cause concrète de l'obsolescence programmée. Autant dire que les industriels ne vont pas en rester là. En se détachant plus ou moins du Comex, Nicolas a certes préservé le Comex, mais pas sa peau. La mode étant à la déchéance des personnalités (pas besoin que je vous cite des noms, lisez l'actus, vous ferez le même constat qu'eux...), les multinationales décident de pourrir la réputation de Nicolas. Cela est suffisant, et en fin de compte moins risqué qu'un malencontreux accident.

Comme de grands nom avant lui, Nicolas a le droit à son lot de rumeurs. Nicolas a le choix entre prendre le risque de les démentir (et d'y perdre sa crédibilité, et donc sa fondation, voir sa place de Directeur du Comex ?) et de s'expliquer. Réussira-t-il son exercice de communication ? Cela se fera-t-il au prix de l'influence de Comex ou de sa fondation ?

«Mon Combat contre les Maîtres du Monde» : PROLOGUE

Nicolas est le fils du Directeur du Comité d'Expertise Éthique auprès des industries, ou ComEX/Comex. Cette entité est chargé de valider les business plan de multinationales, et propose des solutions pour leur éviter d'aller au clash avec les autorités locales ou des ONG (environnementales, gardiennes des droits de l'homme...). Nicolas est aussi un grand fana de sport automobile, et la fortune familiale lui permet de donner libre court à ce passe-temps. 

Dans le sport Automobile, Nicolas a bien des modèles en Tourisme ou même en Formule 1, mais son idôle absolue, c'est Alana Elian, une jeune Drifteuse prometteuse ayant un beau palmarès au Japon, et qui souhaite sévir en Europe...

La suite était tout bonnement inespérée. Nicolas rencontre Alana peu après son retour. Mais tout n'est pas tout rose, malheureusement  c'est le contexte dramatique du retour de Miss Elian qui les a rapproché. Faisant preuve d'un grande dévotion, Nicolas se révélé d'une aide précieuse. Alana le lui rend bien, débute une relation entre les deux...

Alors qu'Alana se coupe totalement de l'Automobile. Sylvain, son frère, fait décoller Pilotage Passion, une association de promotion du sport automobile et de civisme sur la route. Nicolas aime l'idée, et le pousse à faire une présentation au TED, pour susciter des vocations. À ce jeu, Sylvain a parfaitement réussi son coup, puisque Nicolas lui-même fait partie des nouvelles vocations.

Nicolas souhaite faire de même au sein du Comex, qui commence à subir des coup durs de la part de ses propres clients. L'orientation vers les startups, initiée par son père, et dont Pilotage Passion a bénéficié, n'est pas suffisantes aux yeux de Nicolas. Son père n'est d'ailleurs pas loin de renoncer, il décide alors de redessiner les missions du Comex. Les multinationales ont joué de la réputation du Comex ? Il est temps de les combattre de front dans leur hypocrisie. Il est temps aussi de réparer les dégâts de ces dernières, qu'elles aient adhéré au Comex ou non.




mercredi 11 septembre 2013

Nicolas, un homme qui a la main sur le cœur...mais cela ne suffit pas toujours !

Forts des effets inespérés* de mon précédent billet, voici un autre sujet qui me tient à cœur de mettre en avant dans MCMM. 

Nicolas est un être généreux par nature (C'est ce que donne une lecture rapide de l'intrigue). Cela tombe bien, c'est aussi un homme fortuné (enfin...je n'en dis pas plus pour le moment).

Je souhaite consacrer un volet aux dons «matériels» (au sens large) individuels. Pour comprendre mon engouement sur le sujet, ce numéro de spécimen devrait suffit.

L'argent ne fait donc pas le bonheur, mais contribue...à faire celui des autres ! Ça, Nicolas, il l'as bien compris...et vous aurez compris qu'il est dans la situation du millionnaire du reportage qui décide de tout plaquer pour vivre simplement (on en reparlera).

C'est ce qui le mènera à cette première expérimentation (désolé de dévoiler le scoop ainsi, mais je joue ici la carte de la superstition) : Nicolas est un cycliste assidu, et il découvre un jour le vélomobile. Ni une, ni deux, il s'en achète un (et même plusieurs !) dans la foulée. Trouvant le concept si génial, il s'étonne que si peu de monde franchisse le pas**, y compris - comble du comble ! - chez les vélocouchistes passionnés. 

C'est là qu'au détour d'une conversation, Sylvain (qui a les pieds sur terre avec son salaire d'ingénieur consultant) lui dit : «eh bah t'as qu'à leur offrir, tu verras s'ils n'en veulent pas !». Comme il en avait largement les moyens, Nicolas décida de prendre Sylvain au moment. Quelques minutes pour dessiner le projet avec Sylvain, et quelques semaines à peine pour le mener à exécution : offrir une année de la production mondiale de vélomobiles aux passionnés.

À l'aide de quelques contacts côtés constructeurs, côté revendeurs, il a pu estimer le volume de l'offre (plus pour évaluer la demande potentielle que pour chiffrer le coût de l'opération...). Puis il a fait le tour des milieux spécialisés (Forums, salons, événements vélos couchés) et a regardé le carnet de commande des constructeurs. Il a alors remboursé toutes les commandes passées depuis le 1er janvier, et paie les commandes prise jusqu'au 31 décembre de l'année en question (rendez-vous compte, je décris là le rêve de tous les aspirants vélomobilistes, dont je fais partie !).

Malheureusement, tout n'est pas si simple. L'opération engendra un bond dans les commandes qui allongea considérablement les délais de livraison, et les revendeurs se sont retrouvés littéralement saturés, ce qui n'était d'ailleurs pas bon signe pour les éventuels retours SAV.

Une grosse pagaille qui au final se terminera bien pour tout le monde, en particulier pour les nouveaux acquéreurs qui ont vu leur rêve inespéré se réaliser (dans le pire des cas au bout d'un an, mais qu'est-ce un an de bonheur dans l'attente du père Joël par rapport une dizaine d'année d'épargne à la dure ? Les acheteurs remboursés ont également apprécié attendre six mois de plus pour avoir une machine gratuite...). Mais dans cette expérience grandeur nature, dans un «petit» univers de l'économie aux paramètre (relativement) simple, Nicolas a bien compris que non, l'argent ne fait pas tout....

La suite (et donc les problèmes choisis par Nicolas, les confrontations plus sérieuses, et les solutions trouvées par Nicolas) dans l'œuvre complète de MCMM.

*Je tiens à préciser que les consignes ont (pourtant) été respectées...

**Rappelons ici que ce n'est pas donné : voir cette page.

lundi 2 septembre 2013

Histoires de couple : mais de quoi je me mêle ?

Fort de ma légendaire «pauvreté matrimoniale»*, j'ai osé inclure deux histoires de couple au cœur de l'intrigue. Contrairement à celle du couple formé par Alexandre et Ilizana dans le deuxième volet de la trilogie, quasiment invisible, ou même celui suggéré en toute fin du premier volet (je n'en dis pas plus, spoil inside), nous avons ici affaire à deux couples dysfonctionnels.

Pour le premier, Alana et Nicolas, Cela se termine d'entrée de jeu par une séparation pure et simple, ce qui aura une forte incidence sur la suite des événements. Malgré tout, les ex-tourtereaux seront bien obligés de rencontrer pour trouver une solution à la crise qui les traverse (mais quelle crise ?)

Pour les seconds en revanche, cela tiendra une partie de l’intrigue, mais les mauvaises langues diront que c'était couru d'avance. En effet la copine de Sylvain (qui apparaît à la fin du volet «Annecy»), est une forte tête, d'une personnalité plus prononcée (Alana est invisible à côté d'elle). Belle et brillante, elle n'est pour autant ni possessive  ni manipulatrice. J'ai essayé de de décrire une relation conflictuelle qui n'a pas vraiment de cause possible.

Vais-je faire de ces deux histoires deux témoignages crédibles ? Réponse bientôt (enfin je l'espère).

*Il s'agit plus de sobriété que de détresse matrimoniale, alors s'ils vous plaît, ne m'envoyez pas de mails apitoyés sur ce sujet !!