mercredi 1 juillet 2020

[NO SPOIL] Un prologue inévitable…

Alors que je commence à décrire en détail la rencontre des protagoniste (en particulier une nouvelle version de la rencontre entre Léo et Sylvain, plus tardive qu’imaginé initialement), je réalise que tout ça prend beaucoup de place dans le chapitre en question, et pourtant, je me force à ne pas développer…

Cela s’impose comme une évidence. Je dois raconter ce qui s’est passé avant, impossible de passer tout cela sous silence vu tout ce qui s’est passé. Car mine de rien, il y en avait des éléments de dramaturgie, Léo a touché du doigt une carrière de pilote professionnel tout de même ! Entre ça, et évidemment en dire plus sur Mélissa, qui autrement aurait été «cette personne mystérieuse dont parle souvent les protagonistes», l’idée du tome précédent la partie «Annecy» telle que je l’avais envisagée faisait sens. 

Après, la question du «pourquoi maintenant». C’est vrai, il n’y avait pas le feu au lac, j’aurais pu commencer à travailler dessus une fois ma première version du tome 1 terminée…Mais il me semblait - pour une fois - important de travailler de manière chronologique. Ne serait-ce que pour établir un plan avant de poursuivre le tome 1. Reste qu’à l’heure actuelle ce n’est pas encore sûr que je rédige ce que l’on va désormais appeler le tome 0 avant le tome 1 que je viens de commencer. On verra ou j’en serais à ce moment là.

Un mot sur les contraintes de l’histoire revisitée. J’ai deux niveaux de contraintes : l’organisation et le message symbolique. L’organisation tout d’abord : l’histoire de Léo est certes intéressante, mais impossible de ne pas dire un mot dessus sur ce tome, quand on sait que son rôle ne devient crucial que dans le troisième tome (tome 2) ! Il faut donc que je donne des indices de ce qu’il se passe, et que je trouve un moyen de liée cela à ce qui arrive aux protagonistes (à l’heure où j’écris ces lignes j’ai trouvé). Le symbolisme ensuite : l’histoire est truffée de référénces et hommages cachés, qui sont particulièrement prégnants dans ce tome 0. Et bon sang comme j’ai du m’arracher les cheveux pour que ça tienne (avant ça tenait naturellement, mais le scénario était à la fois moins crédible et moins solide). Donc si vous trouvez le scénario un peu capitalotracté (c’est fort possible), dites-vous que c’était pire avant. Pour tout vous dire, j’aurais tellement aimé que l’année scolaire 1997-1998 n’existe pas, et qu’on passe directement de juin 97 à juillet 98. C’est impossible alors on va faire avec.

Maintenant porlons de l’élaboration du plan, à la «Kanata Nash». Autant je savais ce que je devais faire (plus besoin de retourner aux explications de mon maître, autant réarticuler l’histoire dans une démarche et dramaturgie, en recherchant cohérence et consistance, ça n’a pas été facile. Cette fois-ci je me suis forcé à rédiger des résumés différents pour Léo et pour l’intrigue principal, mais ça n’a pas été facile et je ne sais même pas si ce sera très utile. Je m’en doutais un peu vu comme je l’avais imaginé au départ, mais l’histoire est vraiment centrée autour de Léo. J’ai tenté un décentrement partiel avec l’intrigue d’Ernest se déroulant en parallèle, mais je ne sais pas si ce sera très réussi. Malgré tout, cela était plus rapide (ou pas ?) que pour les autres tomes ! Je suis arrivé au bout de l’étape 6 en une quinzaine de jours. En ce moment donc c’est le gros morceau de l’étape 7 qui m’attend, je ne sais pas quoi faire de l’étape 8, mais l’étape 9 promet être du même acabit que pour le tome 1, une construction en parallèle du premier jet.

C’est tout pour moi pour le moment, prochain billet pour le début du premier jet, quoique j’ai deux trois trucs à raconter sur les changements que j’ai du opérer dans ce tome 0 qui revisite les débuts de Léo.

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