jeudi 2 juillet 2020

[SPOIL ?] Non, Léo n’ira pas aux États-Unis !

Bon, faut que j’explique, mais tout d’abord, comme j’ai abandonné l’idée de balises [SPOIL]/[NO SPOIL] dans le titre de mes différents billets, considérez qu’en l’absence de ces dernières, le billet va divulgacher à fond. Donc à votre avis, est-ce que cela sera le cas de ce billet ?

Léo était censé être « promis » aux États-Unis. J’appuie sur le terme « promis » car j’avais littéralement imaginé une cérémonie de mariage symbolique avec la discipline dans laquelle il s’était engagé (« engagé » est bien le terme consacré cette fois-ci). Par « symbolique », j’entends une cérémonie bien réelle, mais bien sûr avec la patine surréaliste que j’avais imaginé pour l’ensemble de l’œuvre...Ah voilà un sujet que je n’ai pas abordé, ce sera pour une prochaine fois. À son arrivée dans certains voient comme sa belle famille (la famille de Mélissa)(je ne vous en veux pas, le texte était orienté pour ça), Léo doit donc se marier à cette dernière (la famille, pas Mélissa), avant de pouvoir courir à ses couleurs. Et donc pour le jour J était prévu la location d’une immense salle, la commande d’un buffet monstre avec même un gâteau...le tout à l’image de la démesure américaine bien entendu.

Sauf que...déjà, je ne suis pas fan des compétitions se tenant au pays de l’oncle Sam. Oui, je l’avoue !!! J’avais inventé une compétition fictive pour arranger un peu les choses. Mais les États-Unis, c’est aussi ce pays qui compte en miles par heure, en pieds et en pouces compter leur délires sur leur format de date, d’heure (et j’oubliais même les Farhenheit). Autant dire qu’il aurait été moins dépaysé dans un pays comme le Japon (ha ha très drôle) ! 

Mais les États-Unis, c’est aussi un pays ou tout le monde ou presque est armé, qui ont parmi les plus puissantes organisations religion-sectaires du monde, et puis entre temps (j’avais imaginé cela il y a des années...), ils ont eu Trump. Donc clairement, aujourd’hui je me pose la question de comment j’ai eu l’idée des États-Unis en premier lieu. Oui, je voulais montrer cette démesure (en bien même !), ce côté où les rêves deviennent réalité (ou pas...), mais ce pays ou Léo ne serait pas forcément senti à l’aise, bref, c’était quand même le pays idéal quelque part.

Puis il y a eu Black Lives Matter. Un puissant rappel des réalités que je savais déjà, qu’il m’est désormais impossible de mettre sous le tapis. Au delà des violences policières envers les minorités ethniques, la revisite du passé récent des États-Unis notoirement raciste, ce manque de considération institutionnelle pour leurs populations pauvres (bien illustré par leur système de santé notamment), le poids de la religion (oh là là il y a de quoi dire sur le sujet !), tout cela m’a montré à quel point ce n’était pas possible. Ça ne colle pas avec ce que je veux présenter dans mon œuvre. Notons au passage qu’à aucun moment je n’ai mis en cause leur sytème ferroviaire désastreux.

Alors lorsqu’ai commencé la méthode Kanata Nash, j’ai envisagé le Canada comme solution de repli. Pour la faire courte je n’ai pas trouvé de compétition à laquelle Léo était susceptible de prendre part, et dans une perpective réaliste toujours, je ne me voyais pas d’en inventer une, elle aurait été trop différente de ce qu’il s’y fait déjà. Retour ou plutôt poursuite en Asie ? Bon déjà que j’ai gardé l’idée d’une compétition de rallye/cross en Asie du Sud-Est, organisée par des Sud-coréens, ajouter autre chose par dessus aurait été de trop. L’Australie alors ? Le V8 américain est tellement, tellement cool…Mais pas assez crédible. Les antécédents de Léo sont trop juste pour justifier une place en V8 Supercar. Entre ça, le décalage culturel, la distance (là on est carrément aux antipodes)… J’ai préféré l’Europe, même si à l’heure où j’écris ces lignes un retour à l’Australie me parait plus envisageable qu’initialement. 

L’Europe donc. Oui, mais dans quel pays ? L’Allemagne, ce n’était pas possible pour un élément que j’ai oublié de reporter : Léo ne pourrait plus retourner dans ce pays par le traumatisme du drame qu’il y vivra (c’est pour ça que les États-Unis c’était génial en fait, en plus l’idée du Pasteur fou dans le rôle du meurtrier était parfaite)(donc vous aurez compris qu’il retournera en Allemagne par la suite !). Bon j’arrête là le suspens : j’ai choisi l’Italie. Sans être au niveau du Royaume-Uni (une légende…donc une punition trop importante pour Léo), l’Italie a une culture de la course automobile suffisante pour que l’oncle (et non plus les parents finalement) de Mélissa y soit implanté. C’est aussi plus pratique pour y trouver un remplaçant du pasteur fou =) 


Léo n’ira pas aux États-Unis, donc. Pas de traversée de l’Altantique pour lui, juste une traversée des Alpes. 

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