mardi 23 avril 2013

Rencontre de Léo et Nicolas : petite reconstitution (2/5)


Voici le deuxième volet de ma courte série consacrée à au dialogue supposé entre Nicolas et Léo lors de la rencontre crutiale qui a lieu à la fin du troisième volet de la trilogie. Il ne vous échappera pas que j'ai mis en avant Alana dans la discussion, elle m'est nécessaire pour mener à la conclusion que je vous présenterais vendredi.

Petit détail : je me suis imposé quelques contraintes pour chaque volet. Hier, vous avez eu le droit au texte brute de la discussion, aujourd'hui, c'est le narrateur extérieur que je me suis imposé comme variante. Et demain, qu'est-ce que ce sera à votre avis ?

L'évocation d'Alana laisse Nicolas songeur. 
-Alana m'a beaucoup parlé de toi, elle t'aime et t'admire beaucoup.
Une marque d'étonnement se lit sur le visage de Léo, assez en contraste avec le ton dégagé de sa réponse.
-C'est vrai que j'ai beaucoup fait pour elle, cela peut se comprendre. C'est d'ailleurs réciproque. Elle est absolument brillante, incroyable...Et puis elle m'a quand même sauvé la vie, termine-t-il sur un ton plus léger. Plus d'une fois !
-Elle m'a tout raconté ! s'amuse Nicolas. Je pense que la meilleur reste le coup du taxi 
!-Oh pitié non ! Pas celle-là, c'était d'un pathétique...
-Tu as voulu joué ton warrior, mais tu n'as pris tes précautions...
-J'étais jeune, la soirée a été organisée sur le fil, et il y avait cet imprévu sur la fin...Et puis je n'avais pas conscience du danger de faire une crise d'asthme dans ces conditions. Non, quand on me demande de parler du moment où elle m'a sauvé la vie, je prends toujours pour exemple la séquestration dans un bunker par un psychopathe. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on a eu chaud !
-D'ailleurs, que s’est-il passé dans le bunker ?
-Eh bien, commence prudemment Léo, je suppose qu'Alana t'a parlé de notre implication dans l'affaire concernant cette «organisation». Je ne sais pas ce qu'elle a pu te dire à propos de cette entité, mais nous nous sommes promis de ne jamais parler des événements qui ont eu lieu  dans le bunker. C'était assez...poursuit-il, mal à l'aise, avant de s'interrompre. Restons-en au fait qu'un fou psychopathe haut placé dans l'«organisation» nous y a séquestrés, et que l'on a pu s'en sortir. Rien de spécial entre nous deux, si c'est ce que tu veux savoir ! Ajoute-t-il finalement comme pour détendre l'atmosphère. 
-Je vois, ça devait être peu banal. Nicolas semble presque s'excuser d'avoir mis Léo aussi mal à l'aise. Au fait, comment vous vous êtes rencontrés déjà ? lance-t-il tout à coup, manifestement pour changer de sujet.

-Tu veux dire...depuis son retour du Japon ? Car je la connaissais déjà en primaire, puisque Sylvain était déjà mon meilleur ami. Depuis son retour, elle cherchait à me rencontrer, et c'est finalement à l'occasion de cette soirée au Minidesk qu'elle m'a retrouvé. Elle était un peu en froid avec son frère. Alexandre et moi l'avons hébergé pendant quelques mois, nous étions assez proche de la fac d'Annecy. 
-Et, n'a-t-elle jamais pris part aux activités de Pilotage Passion  ? S'enquit Nicolas, qui se pose plus que jamais en «journaliste» quittant le schéma de la conversation pour un «question-réponse».
-Elle n'a jamais pu le faire.  Elle était trop...inconstante, bien que déterminé à nous aider, précise Léo comme pour nuancer un propos trop radical. Et puis, elle était en plein dans sa thèse, pendant les années cruciales de l'association. D'ailleurs à peine sa thèse finie, elle s'est montré incroyable dans la résolution de cette sombre affaire qui visait Pilotage Passion.

À demain pour la suite !

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