dimanche 13 décembre 2009

DE CLICHY À ANNECY : et si d'un projet j'en faisais deux ?

Non, ce n'est pas un hasard d'emploi du temps qui me donne l'occasion de poster, comme c'est souvent le cas.

J'ai l'impression que je vais dire des énormités dans les lignes suivantes, mais je pense que je n'exagère en rien mes propos.

J'ai l'impression d'être à une période de prise de conscience de l'enfer que va me réserver ma vie. Comme ce blog n'a pas vocation d'être autobiographique je vais me limiter à cette image. Je suis tel l'humanité il y a quelques millénaires, qui prend conscience de sa finitude, et comme ces premiers hommes qui ont pris conscience que tôt ou tard, il devaient mourrir. S'il ont fini par conclure que cela était inacceptable et ont inventé des "parades psychologiques", je n'en suis pas encore là, et je cherche ces parades afin de diminuer mon angoisse. Peut-être finirai-je par accepter mon sort voire à "me rendre immortel", mais bon...

Il n'en fallait pas moins pour rendre mon inspiration bouillonnante. À un tel point que je ne m'écoute pas et m'efforce d'écrire à petite dose. Je n'ai pas vraiment le choix puisque l'écriture ne me fait pas vivre (loin de là...) et désormais, j'ai l'impression d'établir mon testament à chaque fois que j'écris (et c'est très désagréable).

Du coup, Léo en arrive à conter au narrateur des choses beaucoup trop personnelles pour que ce schéma ("t'es sympa alors je te raconte tout") tienne. Alors l'idée m'est venue de faire une partie "Clichy" avec des interventions de Léo "simplifiées" et une partie "Annecy" où Léo est son propre narrateur. Et là, magie...Non seulement je peux me débarrasser de nombreux artefacts et solutions de rafistolage que j'avais imaginées, mais en plus, mes écrits côté "Annecy" sont plus libres de par leur contenu et leur agencement chronolgique (car au départ, c'était "une journée à Clichy, un évènement à Annecy).

"Alors, où est le mal ?" me direz-vous ? Il est que le recul de la censure que j'imposais sur mon travail est en quelques sorte une sécurité en moins. Une autre image pour comprendre. Quand j'écris, c'est un peu comme si je traversais un petit barrage hydroélectrique sur son sommet (mais un sommet étroit, de 50cm de large seulement). La censure, c'est un peu comme les garde-fou. On a peur de s'y cogner, aussi on avance doucement. Or sans ces derniers en ce moment, j'ai une folle envie de traverser en courant ! Or je sais plus que jamais qu'une chute pourrait me dégouter durablement d'une telle entreprise. D'un autre côté, comme je ne publie pas mes brouillons, c'est un peu comme si je faisais cette traversée virtuellement.

Les choses vont très vite en ce moment, et ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera peut-être plus demain. À l'heure où j'écris cette phrase, j'ai très envie de me débarrasser d'un ou deux personnages (dont Éric, le traite), mais je ne sais pas qui mettre à sa place (il me faut absolument un Judas pour ce passage !). Et surtout, il faut que je mette ma chronologie à jour !!

Je vous tiens informé de l'évolution des évènements....

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