mercredi 7 juillet 2021

DCAA Et la religion dans tout ça ?

Je sais que ce n’est pas trop le cas de mon entourage actuel, mais si jamais les personnes qui m’ont connu il a «quelques années» avaient l’occasion de lire DCAA, elles s’attendraient à ce que la religion, ou plutôt sa critique, soit en bonne place compte-tenu de l’angle couvert par la saga. Et elles seraient déçues. 


Mais pourquoi ? Bien que j’apprécie fortement les travaux de critiques de la religion, j’estime que ça reste un travail de spécialiste. Aussi tentant qu’est l’idée de casser du sucre sur les grands dogmes religieux de notre époque, j’aimerais le faire de manière constructive si je devais le faire. Donc non la religion ne sera pas démontée joyeusement dans DCAA. 


C’est peut-être même le contraire que je vais faire ! Bon j’y vais un peu fort en disant les choses ainsi, mais j’ai envie de montrer que la religion est certes une forme de faiblesse dans la société d’aujourd’hui, voire une véritable plaie dans ses expressions les plus extrêmes ou les plus rigoristes, mais je voudrais insister sur le fait qu’être croyant ne fait pas de quelqu’un une mauvaise personne*.


En fait, si je ne veut pas accorder d’importance au problème que représente la religion (car je tournais autour du pot depuis le début), c’est que le vrai problème est ailleurs ! Il s’agit du mondes des croyances irrationnelles, dont la religion n’est qu’une expression comme une autre. En juillet 2021, on pensera particulièrement aux anti-vax dont l’influence est particulièrement tangible dans ce contexte pandémique, mais chaque cause majeur a ses détracteurs, et ces formes de croyances sont un puissant moteur à l’inaction voire à des actions contreproductives. Ainsi en juillet 2021, comme depuis des décennies désormais, la cause majeure pour laquelle lutte l’humanité est la préservation du climat, et beaucoup de torts ont été fait à ce sujet et continuent d’être fait à cause de ces croyances. 


Pour revenir au sujet (car on en est sorti aussi vite qu’on y est entrés…), j’aimerais insister dans le tome 3 (hmm une mise à jour sur la nomenclature des tomes s’impose…) sur l’importance de séparer les individus de leurs idées, à travers une expérience qui sera le prolongement d’un épisode ayant pris place dans le tome précédent, avec le détestable personnage de Maurice. C’est facile d’aimer et s’entendre avec des personnes avec lesquelles on est d’accord. Facile de détester et ne pas s’entendre avec les personnes avec lesquelles on n’est pas d’accord. Mais comment faire lorsque l’on doit collaborer avec des personnes avec lesquelles on découvre que l’on n’est pas du tout d’accord, et qu’on appréciaient juste avant de le découvrir ? C’est ce défi que devront relever Léo et Sylvain à partir du tome 3. 


Je veux ce billet comme un introduction à des commentaires que je ferais de l’œuvre une fois entièrement rédigée, j’espère avoir l’occasion d’en faire d’autre de ce type, avoir ce format thématique «plus construit» pour les prochains billets du blog.


*Tellement de références nécessaires pour ce billet de blog mais surtout pour cette seule phrase ! Pour l’instant, ne vous contentez pas d’une lecture superficielle de ce passage !

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