samedi 17 août 2019

Bon les résultats du bac, on en parle ?

Comme vous [ne] le savez [pas], Bastien est très impatient de connaître les résultats du bac, tandis qu'Atalan (pour faire simple) s'en moque comme dans l'an 40. Et dans le texte, on passe d'un moment où la tension est plus ou moins palpable selon le protagoniste à...le désintérêt total, la connaissance des résultats ayant fait son effet. 

Ce n'est donc qu'en ce samedi 17 août au soir que je m'en suis rendu compte. Pourquoi ? En fait, le comment est bien plus intéressant à expliquer.

Après deux ans d'absence, je reprends la correction/complétion d'un texte qui est presque fini, même s'il ne tient partiellement compte de la « méthode Kanata Nash » (j'annonce tout de suite, une réécriture tout ou partielle est à attendre, plus de détails à venir à ce sujet). C'est d'ailleurs cette dernière qui m'oblige à multiplier les enchainements logiques dans l'intrigue plutôt qu'une suite d'événements certes bien amenés mais sans justification particulière. 

Parmi ceux là, la première rencontre avec Doriane dans ce texte (Doriane et Atalan sont camarades de classe, évidemment que ces deux se sont déjà rencontrés !). Bizarrement, j'ai noté que cette arrivée faisait trop Deus Ex Machina. Tout ça car je m'étais accroché à une entrée en scène qui n'avait plus de sens, puisque Doriane est châtain (oui oui, ça a son importance, je vous l'expliquerais plus tard avec tous les détails qui vont bien, rappelez-le moi si je l'oublie). Donc étant en mesure de faire le deuil de cet entrée en scène il me fallait en trouver une autre plus logique, quitte à mettre en péril des éléments de l'histoire. Un peu de cohérence, bon sang !

Il me faut définir un autre lieu, éventuellement une autre date, pour cette rencontre. Bon ça doit être impérativement avant le 14 juillet, parce que sinon il y aurait trop de concessions à faire, le remède serait pire que le mal. Après le 1er juillet, car avant le narrateur est à Annecy. Le premier juillet alors, jour de son retour ? La date est en effet hautement symbolique. J'allais cherché une mise en scène d'une rencontre accidentelle, puis arrangée, Doriane ayant par exemple soit disant perdu son téléphone ou son portefeuille sur le chemin du retour d'Atalan. Pour autant, le contexte doit se prêter aux propositions mutuelles que doivent se faire les protagonistes, choses que j'avais du mal à imaginer sur le pont de Clichy par exemple. 

Je fais court : «et pourquoi pas lors de la publication des résultats du bac ?» me dis-je alors en réalisant par là même que j'avais mis cela totalement sous le tapis (oui, je vais devoir écrire quelque chose sur les résultats du bac).

Voilà comment l'on peut parfois réparer un récit en voulant lui apporter un supplément de cohérence.

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